La série possédant déjà 4 tomes en VF, je fais un tir groupé dans cet article.


Dans un monde où 80 % de la population possède des super-pouvoirs ( appelé Alter), voir des supers-héros et supers-vilains dans la vie quotidienne est devenue monnaie courante. Parmi les supers-héros, All Might est le plus fort et le plus célèbre d’entre eux. C’est devenu un symbole de paix. Izuku Midoriya, de son côté, est un collégien, fan invétéré de All Might, qui rêve depuis sa tendre enfance d’intégrer la Hero Academia et devenir un super-héro. Seul problème, il fait partit des 20 % de la population ne possédant aucun super-pouvoir. Après avoir été la cible d’un super-vilain, Izuku rencontrera son idole All Might, ce qui changera son destin.


My Hero Academia possède des codes classiques du shonen. Son héro Izuku est au départ un enfant geignard avec qui la vie n’a pas toujours été tendre. Il est devenu le souffre-douleur de son école et en particulier de son ami d’enfance Katsuki qui possède des pouvoirs extraordinaires. Il a le même rêve que Izuku, à savoir devenir le plus grand des supers-héros. Cependant, son caractère est tout autre. Si Katsuki est incroyablement fort, il est également sanguin, vantard et caractériel au point d’être à la limite du super-héroïsme. Ce contraste donne forcément une rivalité féroce entre les deux personnages comme peut être celle de Naruto/Sasuke dans Naruto. Comme toujours dans ce genre de récit, un élément déclencheur donnera l’opportunité à Izuku de s’élever de son rang actuel pour devenir l’égal de son rival.


Cependant, si le shonen est largement présent dans l’ADN de My Hero Academia (comme pouvait-il en être autrement pour une oeuvre japonaise ?), on sent que l’auteur Kohei Horikoshi a été en parti bercé par la culture de la bulle américaine. Outre le simple pitch de base qui pourrait être les X-men inversé (le racisme et les questions de société en moins), le personnage de All Might vient tout droit du comic-book. Il est le plus fort, le symbole d’un peuple et peut rapidement être affilié à un Superman ou un Captain America évoluant sur l’archipel japonaise. On trouve également pour la séparation entre la plupart des chapitres des fausses couvertures de comics, avec un logo « Jump Comics » qui à lui seul démontre ce rapprochement culturel entre le manga et la bande dessinée américaine.


armi les grandes forces de My Hero Academia, c’est la multitude de personnages tous plus sympathiques les uns que les autres que nous propose l’auteur. Pouvoir élémentaire, transformation physique, contrôle des esprits… le panel est large et le caractère bien défini de chacun permet une identification rapide. Au fur et à mesure des chapitres et des tomes, on commence à en apprendre un peu plus sur les autres personnages de la classe d’Izuku qui ne font pas simplement de la figuration face à la menace du premier arc scénaristique qui se termine dans le 3eme tome (pour ceux qui regarde l’animé, la première saison finit à ce moment-là). Un arc introductif aux différents personnages et à une future menace dans l’ombre plutôt efficace, il faut le dire.


L’autre force de My Hero Academia, c’est le dynamisme du récit. Que ce soit dans le dessin ou l’écriture, on ne s’embarrasse pas de chichi, on va droit au but et tout se déroule incroyablement vite tout en étant incroyablement riche en information. Une belle maîtrise du rythme et du cadre qui ne donnent jamais un sentiment d’ennui dans le premier arc. Je reste plus dubitatif quant au second arc qui débute sur une traditionnelle compétition entre étudiants, donnant bien entendu l’occasion de coup de tatane dans la tronche. Cependant, ça débute bien et j’attends de voir où l’auteur nous emmène.


Au final, je n’ai pas grand chose à reprocher à My Hero Academia. On est face à un shonen ultra solide possédant la plupart des codes du genre mais tirant également son inspiration dans le comic-book. Le mélange est réussi. Sommes-nous face à la future référence du shonen maintenant que Naruto et Bleach tirent leur révérence ? Probablement. Pour moi c’est déjà le cas. My Hero Academia, c’est vachement cool.


Coffee Quest

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le 22 août 2016

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