J.L.A : Justice.


La JLA, pour Justice League of America, licence de l'éditeur DC comics, réunie pour le plus grand bonheur des fans une brochette colorée et impressionnante de ce qui se fait de plus prestigieux dans le domaine des Super héros : Batman et Superman en sont les plus illustres représentants, mais d'autres comme Wonder Woman ou Flash sont aussi de la partie.

Cet ouvrage reprend le principe de cette ligue de justiciers en justaucorps, tout en en confiant l'écriture et le dessin à une équipe déjà éprouvée, et notamment le célèbre Alex Ross à la peinture et au scénario.

Le pitch est le suivant: sur Terre, tous les super vilains, font un même cauchemar, agrégeant visions d'apocalypse et de fin du monde, ou tour à tour les Super défenseurs succombent sans pouvoir sauver la terre et ses habitants.
Le lendemain, les nemesis en puissance se transforment, presque d'une même impulsion sur toute la planète, en défenseurs de la veuve et de l'orphelin, en redresseurs de torts, bref en bienfaiteurs d'une humanité toute étonnée de ce soudain accès de philanthropie

Pour nos hiératiques Super héros, la situation est on ne peut plus simple : il y a forcément anguille sous roche, quels plans diaboliques ces humanistes du dimanche ourdissent-ils derrière ce verni de bienfaiteur de l'humanité. Dès lors les disparitions de super héros commencent !

Le scénario pourra paraître de prime abord des plus simpliste, mais il est amplement suffisant pour maintenir l'once de suspense, nécessaire pour chatouiller la curiosité du lecteur.
Mais l'intérêt principale est autre ; ici c'est surtout la force du graphisme, la maestria de la peinture, et la puissance d'évocation de la mise en page, qui subliment comme rarement les Batman et consorts, les faisant apparaître comme les parangons de l'humanité des êtres véritablement extraordinaires.

Au final cette tétralogie, est certes d'un grand classicisme scénaristiquement parlant, mais ce n'est que peu de chose face à l'émerveillement qui vous prend devant l'expressivité et la force graphique de ce comics.

Cosmoclems
8
Écrit par

Créée

le 2 déc. 2010

Critique lue 224 fois

Cosmoclems

Écrit par

Critique lue 224 fois

D'autres avis sur JLA - Justice, tome 4

JLA - Justice, tome 4
Cosmoclems
8

J'aime les collants

J.L.A : Justice. La JLA, pour Justice League of America, licence de l'éditeur DC comics, réunie pour le plus grand bonheur des fans une brochette colorée et...

le 2 déc. 2010

Du même critique

Neon Genesis Evangelion
Cosmoclems
4

Fly me to the moon.

Je ne vais pas me faire d'amis, mais rarement je n'ai connu une série aussi surestimée et chiante. Je n'ai jamais adhéré a Evangelion, surtout à cause de personnages insupportables et pleurnichards...

le 2 avr. 2014

22 j'aime

4

Rémi sans famille
Cosmoclems
7

Générique avec un accent!

Une série aux multiples qualités: Ozamu Dezaki à la réa, Akio Sugino au Chara Design, une histoire forte et poignante, et pour la VF des voix charismatiques et inoubliables. Mais, malheureusement...

le 6 déc. 2011

12 j'aime

4

Ulysse 31
Cosmoclems
9

S’il te plait Ulysse, reviens !

Tout jeune déjà, mes parents m’avaient emmené en Grèce et m’avaient bercé des récits de la Grèce antique et de ses héros hauts en couleurs, bref j’étais déjà tombé dans la Mythologie que Ulysse 31...

le 24 oct. 2012

11 j'aime

4