L'Origine du monde - Le Roi des mouches, tome 2 par Théo Altman

Le Roi des mouches est ce genre de perle rare qui ne touche qu'une seule partie de la bande dessinée jeune, (par jeune, j'entends 18-25ans) pour aller au bout de cette bande dessinée, il faut une certaine indépendance d'esprit, une ouverture pas croyable et supporter les divers évènements qui ponctuent l'album. C'est évidemment mon cas, ce n'est pas une gloire, c'est juste que cet album reflète ma putain de mentalité.

Dans la continuité du premier tome, celui-ci nous donne un aspect encore plus délabré de la mentalité du personnage principal, dans son monde où tout est tangible, fragile et factice, seules ses moments d'illusions lui servent d'échappatoire. Mais bien sur, il (et nous aussi on) s'en fout. Il se cramponne à sa manière à cette vie amère, ce n'est pas un héros, et au sens moral du terme on pourrait le qualifier d'ordure. Mais il vit, il va au bout des choses et de quel droit peut on lui reprocher ça ?

Au court de cette bande dessiné, on n'est jamais amené à s'apitoyer sur qui que ce ou quoi que ce soit. Et la merci, parce que franchement, les bande dessiné qui font semblant de narrer les difficulté de la vie de jeune adulte y en a la pelle, gentilles, mignonnettes où le ton est léger et tout tend à s'identifier à ces jeunes, ces fausses situations. Dans le Roi des Mouches, rien n'est exagéré ou diminué, on le prend, tous comme leurs fameuses pilule, à la dose qu'on souhaite et on y trouve une vérité non simulé.

Je croise les doigts pour que la série reprenne, un jour.