Depuis la précédente longue histoire, Génie en balade, la qualité des albums s'est considérablement détériorée, comme si, suite à cette expérience, les auteurs avaient oublié comment raconter leurs histoires. J'avais donc de l'appréhension face à ce tome 10. Allaient ils enfoncer le clou de la déception ou au contraire redorer leur blason?

Et bien on peut dire que le pari est réussi. En effet, les auteurs ne tombent pas dans les mêmes pièges que lors du tome 6. L'histoire est nettement plus épurée (pour rappel, le tome 6 ofrait un tour du monde en seulement 46 pages, sachant que Léonard est construit sur la digression douloureuse - pour le disciple la douleur hein - le projet était noyé dans l'oeuf) et ne met en place qu'une dispute entre deux génies qui, tour à tour, vont se jouer des mauvais... tours. Si le cartoonesque ne revient pas totalement, il y a au moins de belles scènes de violence entre les génies. Surtout que pour une fois le génie s'avère bête d'intelligence et non bête tout court comme dans certains pteits récits offrant l'occasion au disciple de se venger. C'est ainsi plus truculent. Si le concept simpliste fonctionne mieux, il faut toutefois souligner que l'on tourne vite en rond, car au delà de l'échange à coup de tromblon, il ne se passe rien grand chose. Heureusement quelques evènements spectaculaires arrivent à faire oublier ce creux, et puis les auteurs tirent bien partis des personnages. Avouons le, cet ajout d'un nouveau génie et son disciple ont permis à la série de s'oxygéner. Enfin, il est regrettable que els auteurs n'aient pas développé une histoire en background pour les animaux.

Bref, Turk et Degroot semblent enfin remonter la pente avec un album très drôle sans toutefois retrouver le bon ton d'antan. De même l'histoire est un poil trop simple, mais c'est toujours mieux qu'un récit trop complexe qui tourne au vinaigre. A rire!
Fatpooper
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le 12 juin 2012

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