Un magnifique cycle, épique et poétique, qui sonde les égarements de l'amour paternel, selon les bons principes du yin et du yang, ou de l'enfer pavé de bonnes intentions, comme on dirait par chez nous. L'élégance japonisante de l'histoire et du dessin valent le déplacement. Les samouraïs servent des maîtres sanguinaires en tentant de préserver la pureté du Bushido, les katanas fendent l'air pour couper la course d'une feuille tombant d'un arbre en silence ou séparer des membres des corps auxquels ils appartiennent, les esprits de la forêt réclament l'équilibre mais la folie guette les âmes fragiles... on est au Japon, en somme.