Basique et sans réel intérêt...

Grâce à Mark Waid et Chris Samnee je suis devenu un grand amateur de Daredevil, me permettant par la suite de plonger dans le rune exceptionnel de Frank Miller. Mais depuis l’arrivée de Charles Soule sur le titre, je trouve que le titre perd énormément en intérêt. On part sur de bonnes bases, avec de bonnes idées, malheureusement, au final, il ne se passe rien ! Du moins, rien de marquant ! Même la révélation sur le retour de son identité secrète est un fiasco.
Mais en voyant l’arrivée de cette mini-série, avec la présence du Punisher comme tête d’affiche à ses côtés, je me suis mis à espérer. Le Punisher quand même !

Lorsque le Punisher s’en mêle, le simple transfert d’un détenu risque de se transformer en un véritable bain de sang. Daredevil et son nouvel acolyte Blindspot pourront-ils réfréner la soif de vengeance de Frank Castle ?
Charles Soule, l’auteur de la série régulière Daredevil, met l’Homme sans Peur face à son meilleur ennemi dans cette adaptation du webcomic Le Septième Cercle. Découvrez une histoire sombre et riche en rebondissements, illustrée par Szymon Kudranski (Spawn) sur une mise en pages de Reilly Brown (Deadpool, les Noces de Dracula) et Mast (Original Sin : Secret Avengers).
(Contient les épisodes Daredevil/Punisher : Seventh Circle #1 à 4)

Daredevil est sur que le qui-vive, il supervise le transfert d’un prisonnier, Sergey Antonov de New York au Texas. Ce dernier est un criminel de la pire espèce, responsable de la mort aussi bien de nombreux adultes que d’enfants. Alors qu’il se prépare à entamer sa route, Antonov évite la mort de peu, grâce à Matt Murdock ! Le criminel est devenu la nouvelle proie du Punisher !

Avec un tel pedigree, il était impossible que Sergey Antonov ne devienne la cible du justicier le plus implacable et le plus mortel de l’univers Marvel ! Malheureusement pour lui, et heureusement pour Antonov, ce transfert va se se faire sous la supervision de Daredevil. Accompagné de Blindspot, l’Homme sans Peur va tout faire pour empêcher le Punisher d’abattre sa cible !

Et aussi surprenant que cela puisse paraître, cette mini-série ne se résume qu’à ça ! Quatre épisodes centrés, uniquement sur l’action, où Antonov fuit le Punisher, tandis que ce dernier est poursuivi par Daredevil et Blindspot. On nous parle de rebondissements, il n’y en a pas ! Du moins pas plus que dans n’importe quelle course poursuite. Antonov essayant simplement de survivre par tous les moyens.

Si on se retrouve avec une intrigue complètement simpliste et sans intérêt, une phrase du Punisher fait malgré tout tilt, lorsqu’il s’adresse aux deux héros tentant de sauver Antonov. Il trouve cela amusant que Daredevil l’empêche de tuer Antonov alors que c’est ce que fait Murdock en envoyant le criminel au Texas où la peine de mort est toujours en vigueur !

Lorsqu’on sait que Charles Soule est avocat, on se demande, du coup, si cette méthode, à peine masqué et moralement plus que limite, est véritablement utilisée dans la vraie vie. Ce serait juste immonde et se moquer de nous. On abolit la peine de mort dans certains états, on se fend d’être « civilisé » d’être contre cette horreur humaine et on envoie les pires criminels dans des états où cela est permis pour se donne bonne conscience ?

J’aime ce genre de récit qui mène à la réflexion.

Graphiquement, on retrouve Szymon Kudranski, un dessinateur récurent de la série régulière de Daredevil. C’est toujours aussi beau, aussi sombre et aussi violent. L’artiste parfait pour ces retrouvailles musclées entre Daredevil et le Punisher.

Bref, une mini-série totalement dispensable. Ce n’est pas mauvais, mais ce n’est pas bon non plus, il ne se passe rien ! Tout simplement. Et ce n’est pas cette petite réflexion sur la peine de mort qui va y changer quoique ce soit. Je cherche encore le pourquoi de cette mini-série.