Le premier album des schtroumpfs et déjà beaucoup de plaisir.
Les schtroumpfs noirs : Une épidémie se répand dans le village, le bleu si bien connu des schtroumpfs atteints vire au noir, et les amènent à devenir agressifs. On retrouve ici un aspect scénaristique pouvant rappeler les films de Romero, la maladie circulant par la morsure, les schtroumpfs noirs devenant incapables de parler et ne pensant qu'à étendre l'épidémie, la crainte continuelle des schtroumpfs en bonne santé lorsqu'ils s'aventurent dans la forêt, prêts à être mordu à tout moment.
Un excellent moment
Le schtroumpf volant : Courte histoire d'un schtroumpf dont le rève est de voler. L'intensité dramatique est moins poussée que "les schtroumpfs noirs", mais n'en reste pas moins efficace. On prend un pur plaisir à voir toutes les idées qu'inventent ce petit schtroumpf pour parvenir à voler, allant du cerf-volant au plumes d'oiseau dans le dos, jusqu'au moment du dénouement final. Petit à petit c'est le quotidien-même de ses camarades qui se retrouve bousculé. Du bon humour schtroumpfesque qui ne vous laissera pas indifférent.
Le voleur de schtroumpf : Une histoire intéressante scénaristiquement étant donné qu'elle introduit pour la première fois le sorcier Gargamel et son chat Azraël. Nous y découvrons la raison première qui amène l'homme à vouloir capturer un schtroumpf. Une histoire captivante, impressionant par la façon dont Peyo parvient à confronter la crainte et la noirceur de son histoire tout en la gardant destinée à un jeune public.