Les Voleurs du marsupilami - Spirou et Fantasio, tome 5 par Alligator

Cette cinquième aventure ne m’a pas vraiment enthousiasmé, de façon très surprenante. Elle est plutôt bien fichue pourtant. Mais je la trouve un poil trop ordinaire, pas assez explosive, ni exotique. Il y a pourtant le Marsupilami et un certain suspense. Le comte de Champignac est sollicité une nouvelle fois dans une sorte de caméo, une brève participation. Mais c’est trop court.


Reste que malgré les poursuites et les bastons, l’histoire ne réserve guère de grande surprise. On a quelques jolis cadres, avec des décors bien foutus, bien dans la tradition de ce que Franquin sait admirablement faire, qui décrivent très bien l’époque. J’aime beaucoup son dessin, même s’il n’est pas totalement libéré encore de l’académisme bédé du temps.


Je retiendrais que Franquin s’amuse, semble-t-il, à dessiner une partie de football. On se rappelle avec grand sourire les matchs de Gaston Lagaffe. Décidément, après la course automobile dans Spirou et les héritiers, Franquin aime vraisemblablement à dessiner ses héros dans les sports populaires déjà à l’époque.
Captures

Alligator
6
Écrit par

Créée

le 28 mai 2017

Critique lue 288 fois

Alligator

Écrit par

Critique lue 288 fois

D'autres avis sur Les Voleurs du marsupilami - Spirou et Fantasio, tome 5

Du même critique

The Handmaid's Tale : La Servante écarlate
Alligator
5

Critique de The Handmaid's Tale : La Servante écarlate par Alligator

Très excité par le sujet et intrigué par le succès aux Emmy Awards, j’avais hâte de découvrir cette série. Malheureusement, je suis très déçu par la mise en scène et par la scénarisation. Assez...

le 22 nov. 2017

54 j'aime

16

Holy Motors
Alligator
3

Critique de Holy Motors par Alligator

août 2012: "Holly motors fuck!", ai-je envie de dire en sortant de la salle. Curieux : quand j'en suis sorti j'ai trouvé la rue dans la pénombre, sans un seul lampadaire réconfortant, un peu comme...

le 20 avr. 2013

53 j'aime

16

Sharp Objects
Alligator
9

Critique de Sharp Objects par Alligator

En règle générale, les œuvres se nourrissant ou bâtissant toute leur démonstration sur le pathos, l’enlisement, la plainte gémissante des protagonistes me les brisent menues. Il faut un sacré talent...

le 4 sept. 2018

50 j'aime