J'ai eu un petit coup de cœur pour cette "petite" histoire d'amitié.
Pourtant le topo est simple et archiconnu : après des années sans se voir, 2 amis se retrouvent par hasard. Chacun d'entre eux sont dans une impasse dans leur vie et ils décident de redécouvrir, l'espace d'une soirée, les sensations du passé.

J'ai un petit faible pour les histoires de potes et celle-ci fait partie incontestablement du haut du panier.
Sans chercher une quelconque originalité, Nicolas Wouters tape dans le mille pour ce qui est des relations qui unirent ces 2 hommes.
Pourtant à la base , tout les oppose, socialement au départ mais aussi au point de vue des caractères.
Martin est un rageux, un punk dans l'âme qui se cherche une liberté pour fuir la réalité de sa maison où il vit dans l'ombre de son frère handicapé.
Thomas est plus doux, c'est un suiveur qui étouffe dans son monde bien trop lisse pour lui.
Entre amour, trahison, déception et coup dur, ces 2 là resteront ensemble jusqu'à la fin.

Le tout est sublimement soutenu par les dessins de Mikael Ross.
Son trait a une vraie énergie et retranscrit parfaitement le milieu punk des années 80, sa rage et sa fureur et d'une certaine façon, sa folie inconsciente.

Fortement conseillé.
Stephane_Hob_Ga
8
Écrit par

Créée

le 11 sept. 2013

Critique lue 314 fois

2 j'aime

Critique lue 314 fois

2

D'autres avis sur Les pieds dans le béton

Les pieds dans le béton
Stephane_Hob_Ga
8

Punk des années 80

J'ai eu un petit coup de cœur pour cette "petite" histoire d'amitié. Pourtant le topo est simple et archiconnu : après des années sans se voir, 2 amis se retrouvent par hasard. Chacun d'entre eux...

le 11 sept. 2013

2 j'aime

Les pieds dans le béton
surlabd
9

Critique de Les pieds dans le béton par surlabd

Une histoire d’amitié profonde et émouvante dans les milieux punks des années 80 et dans les désillusions qui ont suivi.   Une vrai leçon d’écriture. Des dialogues s’effaçant souvent devant...

le 12 avr. 2013

2 j'aime

Les pieds dans le béton
_Kitu_
5

Confus et Punk

Deux amis d'enfances se retrouvent quelques fois dans leur vie. L'un est punk, et l'autre rangé mais apparemment un peu autiste et n'aime plus sa vie. Il repart se "retrouver" à travers son ami mais...

le 13 mai 2015

Du même critique

Amarillo - Blacksad, tome 5
Stephane_Hob_Ga
6

Un jaune de l'espoir un peu délavé.

Blacksad fait partie de ces séries qu'on attend avec une impatience plus ou moins importante. Elle s'est démarquée, dès le premier tome, par le dessin de Guarnido , transfuge de Disney qui maîtrise...

le 17 nov. 2013

33 j'aime

8