Un seul épisode !! Tout ça pour un mariage expédié ??

Ce fut un véritable plaisir de retrouver les Fantastic Four. La première famille Marvel manquait véritablement à l’univers Marvel depuis le grand final de Secret Wars. J’ai donc, tout naturellement, dévoré ce premier tome. Sans faire vraiment attention d’être à jour dans les autres séries, histoire d’arriver tranquillement à Empyre. Mais bon, difficile de se retenir quand on attend un titre avec impatience. J’ai fait la même chose avec les X-Men de Jonathan Hickman. Mais l’heure du deuxième tome est venue.


Il ne s’agit pas d’un piège ni d’un stratagème, et encore moins d’un coup des Skrulls : Ben Grimm, alias la Chose, et Alicia Masters s’apprêtent à se dire « oui » ! Mais avant cela, vous êtes tous conviés à l’enterrement de vie de garçon et de jeune fille des futurs époux. Un rendez-vous à ne pas manquer, au cours duquel tout peut arriver… En bonus, (re)découvrez la première rencontre entre Alicia et Ben.

Le scénariste Dan Slott (Amazing Spider-Man) officie la cérémonie, accompagné de Gail Simone (Domino), Aaron Kuder (Infinity Countdown), Mike Allred (Silver Surfer) et Adam Hughes (Hellboy : Krampusnatch).

(Contient les épisodes Fantastic Four : Wedding Special (2019) #1, Fantastic Four (2018) #5 et Fantastic Four (1961) #8)


Bon, et bien cette review va être courte, à l’image de ce tome… Je râle assez peu en général contre Panini, puisque je suis de ces lecteurs qui, s’ils n’aiment, n’achètent pas. Chaque éditeur a ses qualités, ses défauts, sa propre politique. Gueuler sur les community manager sur les réseaux ne sert à rien, ils n’y sont pour rien. Et puis, j’aime beaucoup leur boulot en général, tout simplement.


Mais là ! Là je dois bien avoué que je suis assez énervé avec ce tome. Sur une série fleuve comme celle-ci, je regarde rarement le sommaire, vu que de toute façon j’ai décidé de me faire le run, l’arc ou encore la série. Mais franchement… Un seul épisode dans ce volume ! Juste un ! Qu’on ne me parle pas du Wedding Special, avec le tête-à-tête avec le père pour demander la main de la belle, les enterrements de vie de garçon et de jeune fille, où les petits moments de nostalgies… Tout cela est gadget, ne sert à rien, tombe dans le cliché et ne sert qu’à remplir des vides.


Et ne parlons pas non plus du « bonus » avec la première rencontre des deux tourtereaux en 1962… Épisode que l’on trouve en Intégrale au besoin.


On se retrouve donc avec un seul épisode, et le mariage à proprement parlé, et expédié en plus. On sent bien que même Dan Slott prend tout cela à la légère, et on est loin d’un mariage fondateur pour l’univers des Fantastic Four. Un épisode très moyen, qui ne procure pas la moindre émotion.


Ce dernier point n’est pas du fait de Panini, mais le reste, ce remplissage avant et après le cinquième épisode de la série ne passe pas. On aurait pu rajouter ces épisodes « bouche-trous » en complément de plusieurs épisodes de la série, puisque ce mariage n’est qu’anecdotique… Mais cela fait de la page, du remplissage, et on se retrouve avec un tome vide, ou remplit avec du vent, vendu au prix d’un tome normal. Je ferais attention dorénavant.


Graphiquement, c’est forcément une farandole d’artistes, avec la quantité de micro-histoires. Je n’en retiens rien, hormis le plaisir de voir des planches de Mike Allred !


Bref, un tome inutile, remplit de vide. Dan Slott lui-même expédie le mariage en quelques pages. Panini a voulu surfer sur l’effet « mariage », pas cool pour les lecteurs...

Romain_Bouvet
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le 26 avr. 2023

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Romain Bouvet

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