Réclamation : Comprendre les autres

Je n'avais pas beaucoup aimé l'animé, et je ne m'attendais pas a grand-chose avec le manga. Mais c'est pourtant une très bonne surprise que j'ai eu entre les mains, Medaka Box est un shonen qui m'a surpris et qui m'a gardé captivé de bout en bout, en accumulant les personnages et les thématiques sans jamais laissé de côté ce qui parait essentiel.


Medaka Box raconte le quotidien de Medaka Kurokami, la président du conseil étudiant de l'école prestigieuse Hakoniwa et de son meilleur ami Hitoyoshi Zenkichi. Medaka est une prodige absolue qui n'a qu'un voeu : régler les problèmes de tout le monde dans l'école Hakoniwa ! Ce postulat de départ ne s'applique qu'aux premiers tomes, qui sont très classiques et passable. Il faut attendre l'apparition du meilleur personnage, l'ennemi négatif Kumagawa Misogi, pour savourer les vraies qualités de Medaka Box : un shonen qui veut toujours surprendre son lecteur, et qui n'hésite pas a briser les codes de son genre pour réaliser son but. Des duels très denses en dialogues et en stratégie, peu d'action a proprement parler, et surtout l'évolution des personnages que l'on prend plaisir a voir grandir et changer au fil des arcs et des évènements. C'est le récit des génies qui veulent comprendre les autres, et des gens normaux qui veulent comprendre les génies : l'éternel dualité de la communication... Et a noter, une fin qui reste très simple dans sa forme mais qui remplit de satisfaction arrivé a la dernière page, avec une petite conclusion pour TOUS les personnages importants apparus dans le manga (prends exemple, Tite Kubo).


Le dessin de Medaka Box est très rythmé, mais il est surtout capable de s'adapter a la conjecture des duels : qu'il soit purement physique et donc plus dynamique, ou dans le duel psychologique et donc plus posé, le dessinateur Akira Akatsuki arrive a s'adapter et a ne pas faire de faux pas en 22 tomes. De plus, son chara-design est très agréable sans être extrêmement détaillé, on reconnait chaque personnage, même les plus anecdotiques (et il y en a, c'est marrant de lire le tome final et voir tous ces visages qui sont passés entre nos mains).


Medaka Box, c'est un très bon shonen qui arrive a être accrocheur et intéressant, et a parler des thématiques les plus ancestrales du shonen sans faire comme les autres, avec une galerie de personnages vraiment variés ! Et puis, au fond, le vrai héros c'est bien ce génial Kumagawa Misogi, on est d'accord ?

Supmad
8
Écrit par

Créée

le 7 janv. 2020

Critique lue 243 fois

Supmad

Écrit par

Critique lue 243 fois

D'autres avis sur Médaka-Box

Médaka-Box
Ial
7

Critique de Médaka-Box par Ial

C'est du Nishio Ishin, donc ça n'étonnera personne si le manga passe son temps à déconstruire les tropes du médium, à casser le quatrième mur, à dresser les mérites comparés de Shônen Jump et de...

Par

le 18 août 2012

3 j'aime

3

Médaka-Box
sgtpepere
7

Du shônen fan-service agréable mais cela peut-il fonctionner sur la durée ?

Shônen sympathique, Medaka Box réussit son coup grâce à une panoplie de personnages bien barrés et d'une héroïne super forte en tout. Du coup, on s'intéresse pas vraiment au principe de la résolution...

le 6 janv. 2013

1 j'aime

Médaka-Box
Supmad
8

Réclamation : Comprendre les autres

Je n'avais pas beaucoup aimé l'animé, et je ne m'attendais pas a grand-chose avec le manga. Mais c'est pourtant une très bonne surprise que j'ai eu entre les mains, Medaka Box est un shonen qui m'a...

le 7 janv. 2020

Du même critique

JoJo's Bizarre Adventure : Golden Wind
Supmad
9

The Italian Dream

Cette cinquième saison, qui adapte la cinquième partie du manga, de Jojo's Bizarre Adventure est comme la précédente : quasi-parfaite. David Productions a trouvé le format parfait pour créer animé...

le 13 août 2019

6 j'aime

Gambling School
Supmad
6

Jeux d'argent = Jeux de psychopathes

Thriller school life autour du jeu et du pari, Kakegurui (qui veut dire « Parieur compulsif ») est un bon animé. Il commence bien, très bien durant les trois-quatre premiers épisodes. Mais les jeux...

le 19 nov. 2017

6 j'aime