« Putain, que c’est booooon! »: en ce jour funeste pour les icônes caoutchouteuses de Canal, c’est l’une des répliques jouissives de Jacques C. qui m’est venu après avoir refermé ce bolide de lecture. Graphiquement ravageur avec son découpage tape-à-l’œil maîtrisé, ultra-référencé eighties mais tellement moderne dans son écriture, drôle sans être gras (lisez les fausses pubs!), cette incursion par effraction de @n1colab dans la BD a tout du braquage parfait. Alors certes, c’est un 1er tome. Certes, cette histoire de moustachu muet diplômé en aspirologie en qui une bande de truands mexicains croit reconnaître un tueur à gages ultime peut partir en cacahuète dès le prochain tome. Mais ce serait sacrément bouder son plaisir...