Vous vous souvenez d’Ariane de Troïl et du Masque Rouge, des éperviers et du chant des épées ?

Les 7 vies de l’épervier se finissent sur une lettre et un regret. Si le condor avait été moins fier et avait parlé à Ariane avant d’essayer de tuer le Masque-Rouge, il n’aurait pas tué sa propre fille.

ATTENTION SPOILERS, Lisez le début, c’est mieux ! Sinon, tant pis pour vous !


Mais Ariane n’est pas morte. Enceinte, anéantie, elle est dans un asile de folles. Sortie de sa torpeur par d’anciens ennemis du masque-rouge, elle arrive à s’enfuir après avoir mis au monde une fille qu’elle croit morte. Elle part alors pour les Amériques sur les traces de son père, ayant pris connaissance de la lettre. Elle a en effet hâte de retrouver ce père qui a tenté de la tuer en la prenant pour le masque-rouge, ce père qui a essayé de se libérer du pouvoir des éperviers et de donner l’argent récolté ainsi à sa fille, sans savoir que c’était elle qu’il assassinait. Elle a le pardon facile, Ariane. En effet, après avoir pardonné à son père, elle est aidée de Taillefer, (homme de main de Bruantfou, l’ennemi de son père) qui a tué son frère Guillemot en pensant qu’il s’agissait du Masque-Rouge. Et souvenons-nous qu’elle a pardonné également à Germain, qui la pourtant violé.

Bref, Ariane part pour les Amériques et rejoint les tribus indiennes. En effet, son père, un œil et un bras en moins se fait passer pour l’oiseau du tonnerre et tente de les faire se rebeller contre les lois des blancs. Ariane ne cherche donc qu’une seule chose, que son père la reconnaisse et l’accepte. Mais le vieil homme croit que c’est un tour du diable et la jeune femme est obligée de fuir.

Ariane doit donc vivre parmi les tribus indiennes et le destin des personnages se croisent : une ancienne actrice française devenue squaw, Germain Grandpin qui a également vécu dans la famille où est recueillie Ariane, Beau, un indien qui a peu d’appétit pour les caresses féminines mais une soif insatiable de connaissance, Taillefer, qui a perdu une jambe et ne souhaite rien d’autre que d’être tué par l’épervier, et enfin le père de l’aventurière, devenu oiseau du tonnerre.


Pour cette suite des 7 vies de l’épervier, le dessinateur (Juliard) reste le même, ce qui me va parfaitement. J’aime toujours ce mélange d’aventures et d’Histoire, et c’est sympa de voir le tout début de la colonisation en Amérique du Nord, d’un autre point de vue que celui des Anglais futur Américains. J’ai bien aimé également le rapport des indiens avec la spiritualité et la manière dont l’homme aux éperviers disparaît aux yeux des français pour n’être perçu que par Beau qui le fait définitivement disparaître.

Le cycle semble clôt et pourtant…
Kissed-by-fire
8
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le 28 févr. 2015

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