Retour aux affaires pour Carole, Alex et Sam après l'aventure de la grande Odalisque. Au programme de nos voleuses dans cet album, le vol de trois tableaux exceptionnellement réunis pour une exposition à Paris : La vénus endormie de Giorgione, la vénus d'urbin du Titien et donc - d'où le titre de l'album, pour ceux qui ont fait et réussi l'école Veronica Mars - l'Olympia de Manet. Trois tableaux au lieu d'un. Plus haut, plus fort, plus vite car c'est une suite et qui dit suite dit - si j'ai retenu une chose des 302 blockbusters américains que je me suis enfilé dans ma vie - plus de surenchères, plus d'éclairs, plus de bondissements dans la nuit, plus de bruits.
Plus de "bigger than life" quoi.
Ce qui est très bien, surtout lorsqu'on est dans une série B assumée, ce que semble être cette série et que c'est très bien fait ( la mise en scène, le rythme = waouh ), mais qui trop souvent oublie un peu les personnages à trop vouloir les placer dans des situations incroyables et folles que ce soit dans un hélico, sur terre ou dans l'eau. Et bien là, pas du tout. Les héroïnes éclosent sous nos yeux, prennent en caractérisation, en épaisseur et en deviennent des personnages bigrement ( copyright Albert Ingalls ) attachantes. Touchantes même.
Des personnages qu'on a envie de revoir au plus vite, ce qui est plutôt bon signe lorsqu'on referme un album de bande-dessinée.
Edit : Ah oui, et c'est drôle.