Passez de vieux romans britanniques, des vampires, du kung-fu "mystique" dans un mixeur japonais: vous obtiendrez cet hommage aux séries B et Z des temps anciens ridicule... ment bon. Tout y est kitsch, par la volonté apparente du mangaka de dessiner les choses qu'il aime (un peu comme Toriyama). Tout du moins, c'est ce qui transpire de la lecture des débuts de la saga.
Une autre chose assez claire sans lire les interviews de l'auteur: Araki veut avant toute autre chose nous montrer DIO, le Mal pur (et source de l'essentiel du fun de ces trois volumes) opposé au Bien.
Ces spécificités font le sel d'un shônen nekketsu d'action sinon on ne peut plus classique.
Pour ce qui est de la technique, c'est moins appétissant. On repère quelques dessins bien laids et une bonne partie du reste est très moyenne, mais l'auteur a été en mesure d'offrir de belles images, parfois avec un sacré impact.
Score: 6/10