7
Un Disney noir.
BlackSad - Quelque part entre les ombres, c'est avant tout un dessin absolument superbe. Cadrage, expressions, mouvements, détails foisonnants. Une réussite. Surtout, la patte graphique sert...
Par
le 23 avr. 2012
60 j'aime
20
8.2
BD franco-belge de Juan Díaz Canales et Juanjo Guarnido (2000)
Black Power.
Noir. Ce seul mot pourrait suffire à résumer cette oeuvre grandiose, qui ma foi mérite bien que je fasse "couler un peu d'encre" ( une expression bien désuète de nos jours) pour elle.
Blacksad, c'est une ambiance. Une ambiance faite de (grandes) gueules, qui suinte le polar par toutes ses cases, à coups de traits somptueux et d'une richesse graphique incroyable, une ambiance qui donne l'impression d'avoir vu un bon vieux Tarantino, avec ses bastons, ses filles diablement sexy qui pour le coup nous rendraient quasiment zoophiles, son franc-parler et la "discrétion efficace" de Blacksad, notre nouvel inspecteur favori.
Les auteurs ont eu la bonne idée ici de transformer les personnages en animaux, et ainsi représenter la société telle qu'elle est, les vices, caractères et vraies natures de chacun étant symbolisée par leur espèce. Voir les rivalités vieilles comme le monde entre ces différentes bestioles est jouissif, et pour le coup, les artistes déjouent subtilement les codes des clichés type liés habituellement à ce genre de production en rendant les protagonistes à la fois originaux et immédiatement identifiables.
Un vrai coup de patte dans la gueule. Immanquable.
Blacksad, c'est une ambiance. Une ambiance faite de (grandes) gueules, qui suinte le polar par toutes ses cases, à coups de traits somptueux et d'une richesse graphique incroyable, une ambiance qui donne l'impression d'avoir vu un bon vieux Tarantino, avec ses bastons, ses filles diablement sexy qui pour le coup nous rendraient quasiment zoophiles, son franc-parler et la "discrétion efficace" de Blacksad, notre nouvel inspecteur favori.
Les auteurs ont eu la bonne idée ici de transformer les personnages en animaux, et ainsi représenter la société telle qu'elle est, les vices, caractères et vraies natures de chacun étant symbolisée par leur espèce. Voir les rivalités vieilles comme le monde entre ces différentes bestioles est jouissif, et pour le coup, les artistes déjouent subtilement les codes des clichés type liés habituellement à ce genre de production en rendant les protagonistes à la fois originaux et immédiatement identifiables.
Un vrai coup de patte dans la gueule. Immanquable.
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Créée
le 30 août 2012
Modifiée
le 2 sept. 2012
Critique lue 389 fois
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