Secret Wars, ou le mega event, que j’ai adoré, de Jonathan Hickman qui nous proposait un monde patchwork, d’une incroyable richesse, pour remplacer notre planète, détruite, lors de l’ultime incursion. Bien entendu, Marvel a voulu surfer sur l’excellente idée de Jonathan Hickman, et nous proposer un nombre incroyable de mini-séries. Chaque territoire, de cette nouvelle planète patchwork, régit par le dieu Fatalis, reprend un lieu emblématique de l’univers Marvel, ou un event culte, qui aurait continué sur sa propre ligne temporelle.
Avec ce Deluxe, Panini nous propose les séries centrées sur l’univers des X-Men. On retrouve ainsi une nouvelle vision de Days of Future Past, X-Tinction Agenda et Inferno.


Lorsqu’il crée Battleword, Fatalis cloisonne les mutants dans différents territoires. Les X-Men luttent ainsi pour leur survie dans une région où une terrible loi contrôle leur nombre. Dans une autre, un virus mortel ainsi pour leur survie dans une région où une terrible loi contrôle leur nombre. Dans une autre, un virus mortel ravage les rangs de la population mutante. Et dans une dernière, les troupes infernales sont légion.
Cet album réunit trois sagas publiées au cours du crossover Secret Wars, toutes consacrées aux mutants et faisant écho à des moments phares de leur existence. Une lecture hautement conseillée aux fans de Marvel, anciens comme nouveaux.
(Contient les épisodes Years of Future Past (2015) #1 à 5, X-Tinction Agenda (2015) #1 à 4, Inferno (2015) #1 à 5)


Dans Years of Future Past, nous nous retrouvons un monde où les mutants, les rares mutants survivants, sont, pour la plupart, enfermés dans des camps, avec des colliers inhibiteurs de pouvoirs.


On suit Chrissie, la fille de Kitty et de Colossus ! La jeune fille, née après l’incarcération de ses parents, peut sortir des camps, et peut les aider, ainsi que son « oncle » Erik (Magneto) et sa « tante » Rachel (Summers), à faire en sorte de détruire ces fameux colliers. « Dehors » on retrouve également Wolverine et son fils.


Cette « libération » a coïncidé avec l’envie de baron Kelly, de faire en sorte de détériorer encore davantage l’image mutante, histoire d’accentuer, encore davantage, leur privation de droit.


Chrissie va se retrouver dans un enchaînement d’événements qu’elle était loin d’imaginer. D’ailleurs, peu de personnes pouvaient se douter de la tournure des éléments.


Dans X-Tinction Agenda, l’île de Genosha se meurt, du moins les mutants qui y vivent. Une maladie, que rien ne semble pouvoir endiguer, se propage comme une trainée de poudre. Mais ce n’est pas le pire, loin de là. Non, le pire, c’est qu’à quelques kilomètres de là, sur le continent, les X-Men, et le baron Jean Grey, refusent d’aider Havok, qui gère l’île.


Pour éviter la propagation de la maladie, Jean refuse que l’on puisse rentrer ou sortir de l’île ! Havok, va donc devoir agir de son propre chef…


Enfin, dans cette nouvelle version d’Inferno, Colossus, tente tous les ans, à la même date, de sauver sa sœur, Illyana, emportée il y a quelques temps dans les Limbes. Mais à chaque fois c’est un échec, pour ne pas dire un massacre. Aussi, lorsque le baron Scott Summers lui annonce qu’il n’a plus le droit de « piocher » parmi les X-Men par ses veines tentatives, Colossus part seul, avec sa chérie, Domino.


Au milieu d’une incroyable galerie de personnages, entre surprises et énormes déceptions, ce nouveau voyage de Colossus dans les Limbes va avoir de terribles répercussions.


A travers ces trois histoires, on revit des histoires cultes de nos mutants. Des intrigues qui ont marqué l’histoire des mutants. Des histoires qui nous montrent à quel point les mutants ne sont jamais aussi meilleurs que lorsqu’ils sont en détresse.


Graphiquement, nous avons trois styles bien différents. Tout d’abord Mike Norton, dans un style très simple, très épuré. Puis Carmine di Giandomenico, avec qui j’ai beaucoup de mal, c’est trop brouillon, trop de traits partout. Enfin, Javier Garron, avec un style très « bling bling », un énorme travaille sur les personnages.


Bref, trois histoires bien différentes, avec cependant un point commun, la maltraitance des mutants. Ou plutôt le poids du destin. Des histoires prenantes, avec des personnages que l’on aime tant et des rebondissements comme on les apprécient. A cette époque, je me disais qu’il était dingue de partir sur Battleworld pour avoir de bonnes histoires mutantes à lire après le run de Bendis…

Romain_Bouvet
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le 16 nov. 2020

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