Une belle conclusion, un bel héritage, du n'importe quoi et un hommage

Cette compilation de 6 numéros est très diverse.
On commence par le point final du maitre Gruenwald sur son chef d’œuvre. Dans celui-ci il se place à peine plus d'un mois après les événements de Squadron Supreme. Il raconte alors la fin de l'univers de Squadron Supreme, c'est tragique, c'est épique et les personnages sont toujours autant humains. On appréciera de plus la totale liberté qu'a Gruenwald sur son oeuvre, non seulement il peut faire arriver n'importe quoi à ses protagonistes, les éditeurs ne lui reprocheront pas de faire du mal à un de ses personnages, mais il peut aussi inventer le passif qu'il souhaite.
Pour la partie dessin de ce roman graphique Paul Ryan fait de l'excellent travail et la colorisation chatoyante de Al Williamson. Ce numéro d'à peu près 80 pages est donc une belle réussite.
On a droit ensuite à une histoire de Thor (le numéro 280 de Thor) avec Hyperion, creuse en tout point de vue. Je ne vois pas l’intérêt de celle-ci.
Ensuite on a droit à l'histoire scénarisée par Kurt Busiek et Len Kaminski, une histoire un peu moins creuse que la précédente où l'on a droit au classique rencontre entre deux équipes, bataille puis unification face à un ennemi commun, bref la meme platitude que l'on nous sert tout le temps...
Pour la partie graphique Carlos Pacheco et George Pérez font du bon boulot.
Enfin pour conclure ce recueil on a droit à un hommage de Len Kaminski à Mark Gruenwald avec le retour du Squadron Supreme sur leur terre qui a changé durant leur absence; l'histoire sera écrite dans le respect de l’œuvre de Mark Gruenwald, en posant bien évidemment des questions sur notre société et sur la démocratie, les personnages ne sont pas plus travaillés que cela si ce n'est un que l'on attendait pas... Pour la partie graphique Anthony Williams dessine de la façon de Carlos Pacheco et les effets de mise en scène sont travaillés.

Un numéro qui vaut le coup seulement pour son premier et son dernier numéro qui sont tous les deux dans la veine du précédent travail de Mark Gruenwald, le reste est fade, classique au mieux...