Sunlight
6.3
Sunlight

BD franco-belge de Christophe Bec et Bernard Khattou (2014)

VOLEUR !
Oui, voleur, escroc, ou comme dirait mon ami Orson Welles "j'aime pas trop les voleurs et les fils de putes"!

Ah oui bien sur, je vous vois venir, je m'emporte, c'est mon coté sanguin, il y a plus grave ...

Bien sur, bien sur.

Sunlight donc, ça vous inspire quoi ?

Tout hommes (ou femmes) de bon goût pensera bien sur à Gilbert Montagné et son éternel "Les Sunlight des Tropiques".
Le quidam sans culture se rabattra sur une étude sémantique : Sunlight = sun + light = Soleil + lumière.

SOLEIl ET LUMIERE !
Déjà on en trouve assez peu sur la couverture du soleil et de la lumière, mais bon alléché par cette belle pleine page de Bernard Khattou, qui prouve une fois de plus son talent à dessiner des jeunes femme à forte poitrine et les dernières productions ensoleillé de Christophe Bec (Carthago, Le meilleur job du monde) je me laisse tenté.

Les premières pages me grise, ambiance boite de nuit, les sunlight ok, je comprend mieux. Des jeunes filles se déhanchant sur la piste de danse, la nuit est folle, MACUMBAAAAAAA.

Bien. Vous en avez profitez de l'ambiance légère des soirée de province ? Tant mieux parce qu'à partir de la page suivante c'est fini !
Après quelques cases de décor bucolique en Aveyronie c'est partit pour 160 pages de huis clos claustrophobique.
Ce n'est pas l'envie qui me manque de vous dévoiler quelques rebondissement de l'intrigue (comme à la page 40 le coup de la planche clouté dans l’œil, bravo, on ne s'y attendait pas du tout !), mais non, je vous laisse profiter pleinement des ressorts scénaristique dont on ne peux même pas qualifier le style (horreur, fantastique, drame social) sans prendre le risque d'en déflorer le mystère.

A l'arrivée Bec et Khattou nous livre une série B bien troussé ou on les sent très à l'aise, On retrouve les thèmes fort à Christophe Bec sur le traitement de l'angoisse, la peur, la paranoïa et la frontière de la folie, le tout bien emballé par Bernard Khattou dans un style très comics et un très beau noir et blanc au même niveau que les productions américaines.
Le tout est cinématographique, assez flippant, Il en résulte un certain malaise et la certitude que L'Aveyron est une région dangereuse (mais bon, on le savait déjà, les anciens appelaient ça le Mordor, c'est pas pour rien).

Sunlight inaugure de bien belle façon la nouvelle collection Flesh & Bones de chez Glénat (Histoire d'amour sentimentales sous forme de one shot en Noir et Blanc).

Bec et katthou récidive en septembre 2015 et au vu de la première image, cette fois, pas de doutes, on aura du sun et du light et plus si affinités dans Bikini Atoll :)
fred
7
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Créée

le 12 nov. 2014

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fred

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