Dans cette bande dessinée autobiographique, Riad Sattouf, auteur franco-syrien, raconte sa vie passée entre la Lybie, la Syrie, l'Arabie Saoudite et la France.
L’écrivain retrace en premier lieu l’immigration vers la France de son père syrien, qui à ce moment là, était jeune. Là-bas, il rencontre la future mère de Riad qui est bretonne. L’auteur nait quelques années plus tard. Par la suite, ses parents décident de s’installer en Lybie où ils vivent dans des conditions de pauvreté. La famille immigre à nouveau, cette fois-ci en Syrie, dans la région natale du père dans la quelle les conditions de vie sont identiques aux conditions Lybiennes. C’est dans cette période là que la famille acceuille un nouvel individu : Yahya, le petit frère de Riad. Dans le deuxième tome, Riad fréquente l’école syrienne très exigeante et il doit apprendre à lire et à écrire. Le 3ème tome est plus personnel car l’auteur s’acharne plus sur des souvenirs specifiques. Il y a aussi la naissance de troisième garçon, Fadi. Lui était comme Raid (contrairement à Yahya), cheveux blonds, un peu bouclés. A la fin de ce tome, le père de famille annonce un nouveau départ. Il est engagé comme professeur dans une université en Arabie Saoudite avec un salaire de 6000 dollars par mois. La mère de Riad voulait retourner en France donc, evidemment, elle n’était pas très d’accord. Dans le tome 4, qui est plus anecdotique, la tension monte entre les parents. La mère ne veut plus vivre au Moyen-Orient, elle ne veut pas continuer à élever ses enfants ainsi, tandis que le père voyait la France comme un pays raciste. Tout ces petits conflits les ont menés à la séparation et suite à cela, Riad s’est éloigné de plus en plus de son père.
Le 1èr et le 2ème tome sont très ressemblants à mon avis, et je les trouves très intéressants. En revanche, je pense que le 3ème tome est moins passionant que les deux premiers. On peut par contre remarquer que la combinaison de culture arabe (syrien) et française est très fascinante, surtout pour le jeune garçon et ses frères. Pourtant, ce mélange a l’air toutefois fastidieux pour la mère, ces cultures sont assez différentes et opposées: Noël et le Ramadan, l’école syrienne et l’école française, etc. Ce qui est relatif aussi au tome 4 c’est le regard en vers la Syrie dans les années 80, il était d’ailleurs plutôt péjoratif. Exemple : la circoncision très trardive de Riad.


En conclusion, j’ai adoré cette série surtout les anecdotes d'enfance racontées par l’auteur.

pouletattirane
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le 28 mai 2019

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poulet braisé

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D'autres avis sur Une jeunesse au Moyen-Orient (1978-1984) – L’Arabe du futur, tome 1

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