J'avais promis de lire le troisième tome, c'est chose faite.
Exceptionnellement, je vais faire très court en terme de critique, n'ayant que peu de chose à ajouter par rapport à ma critique du tome 2.
On s'inscrit ici dans la continuité de ce que Sattouf a révélé de meilleur lors de la rédaction de la deuxième partie. Des personnages plus complexes, plus denses, avec pour ce troisième livre, un moment d'apogée avec le "coup de gueule" du père de Riad. Ceci démontre que le paradoxe est omniprésent chez son géniteur. Et on comprend enfin ce qui le motive à suivre les traditions et à donner de lui une image qu'il n'est pas forcément.
La fin est une petite merveille d'humour qui conclut parfaitement cette trilogie sur l'enfance.
Ma conclusion sur tout ceci : surtout ne pas s'arrêter au tome 1 de l'Arabe du Futur. Il faut persévérer, car à l'image des vins, cette histoire se bonifie avec le temps.