Vampirella est un personnage charismatique, au potentiel indéniable et au sex-appeal certain. Dans mon optique de découvrir ce personnage, et après deux premiers tomes convaincants, je me suis donc procuré le troisième édité par Panini. Mais quelles surprises. Si le plaisir de retrouver Mark Millar et Grant Morrison est grand, la déception de ne pas avoir la suite de ce que j’ai lu, mais totalement autre chose, l’est tout autant.


Découvrez Vampirella sous la plume de Grant Morrison (Batman) et Mark Millar (Kick-Ass). Les deux scénaristes les plus prolifiques du XXIème siècle sont accompagnés au dessin par Amanda Conner et Jimmy Palmiotti pour entraîner Vampirella vers de nouveaux horizons. Plus noires et plus violente, Vampirella n’a jamais été aussi déterminée à éradiquer les vampires de la surface de la planète.
(Contient les épisodes Vampirella : The New Monthly #1 à 6, Vampirella : 25th Anniversary Special et Vampirella Strikes)


Comme dit en introduction ce nouveau tome n’est pas le troisième de Vampirella mais le premier de Vampirella Masters Series. On y retrouve du beau monde comme Morrison et Millar, mais également Amanda Conner et Jimmy Palmiotti. De quoi avoir une excellente histoire et d’excellents dessins.


Commençons, justement par ces derniers. C’est une vraie déception ! Que ce soit Conner, Michael Bair ou Louis Small Jr., aucun n’a réussi à m’emporter ou simplement m’intéresser ! C’est approximatif, brouillon et dans une recherche continue du tape-à-l’œil. J’ai horreur de ce genre de titre, avec un personnage sexy (Vampirella retrouvant sa tenue ridicule) où l’on multiplie les positions lascives avec des tenues d’enfants sur des femmes adultes. Absence totale de détail et ne parlons pas des scènes « de loin », où l’on dirait des dessins d’enfants…


Au niveau de l’histoire, on retrouve Vampirella en pleine action, en pleine quête, en pleine mission contre les vampires ! Classique me direz-vous, mais ces derniers tentent à s’emparer de l’univers de la pègre dans les grandes villes américaines ! Chicago, Los Angeles, Miami, toutes les grandes sphères de la pègre tombent les unes après les autres. Ici l’action prend place à New York, Vampirella tente par tous les moyens d’enrayer le processus. Elle débarque chez le chef de famille de New York alors que ce dernier vient de choisir sa fille préférée pour la sauver, avant qu’elle ne se fasse finalement tuer et que la survivante ne doive tuer son père ! Les vampires son cruels, et Von Kreist, leur homme de main immortel est encore pire ! Il éprouve un plaisir sadique à faire souffrir et torturer aussi bien physiquement que moralement ses victimes, ses proies !


Vampirella trouve en ce nazi un adversaire redoutable et qui va la pousser dans ses derniers retranchements. Notre héroïne va véritablement souffrir aux griffes de ce terrible ennemi, mais elle pourra compter sur l’aide d’alliées aussi courageuses et puissantes qu’elle.


Le tome se termine avec de courtes histoires insipides et inintéressantes.


C’est une vraie déception que ce tome. Déjà que la déception de ne pas avoir la suite du titre d’Eric Trautmann est présente, pesante, le fait de se retrouver avec une histoire quelconque et des dessins vulgaires achèvent le truc. Heureusement que ce tome n’est pas sorti en premier, je n’aurai pas acheté les suivants !


Bref, grosse déception. Histoire classique, quelconque et chi…, dessins brouillons et racoleurs, je comprends que l’expérience Vampirella se soit achevée chez Panini…

Romain_Bouvet
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le 4 mars 2017

Critique lue 195 fois

Romain Bouvet

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