Une conclusion un peu décevante
Quel plaisir de revoir J.G. Jones au dessin (une personne adorable qui plus est) d'une série. Son dessin est toujours autant travaillé, pour l'occasion, il n'a pas perdu de son talent et le fait de travailler sur un numéro entier ne l'a pas fait négliger certains dessins.
Pour le scénario c'est Mark Millar, un auteur écossais connu il a déjà eu 3 comics adaptés ce livre, Kick Ass et Secret Service. Mark Millar travaille toujours autant à mettre ses personnages dans un environnement vraisemblable ce qui est fait ici. Cependant le scénario est je trouve pas assez travaillé, on s'attendait à d'autres choses, je trouve que celui-ci aurait pu être plombé en deux issues. Quoiqu'il en soit les dialogues sont très bien travaillés, Millar croque toujours aussi bien ses personnages et casse les codes avec ces langages et cette ***ain de bienveillance à vouloir faire le bien.
Je dois avouer pour ma part que je suis un peu déçu de la fin de l'avant dernière page, mais bon cela est cohérent avec le personnage.
On pourra un peu regretter dans ce tome le manque d'adversité à mon goût, même si l'idée soulevée par ce tome est intéressante j'ai l'impression qu'il manque plus de matière pour l'embellir.
Cela reste donc du Millar un tout petit peu léger au niveau de l'histoire mais avec des dialogues et des personnages bien croqués.