Ma voracité concernant l'univers Top Cow n'admet aucune limite. Aussi, une série aussi fondatrice que Witchblade était une étape obligée dans mon immersion. Je m'étais infligé les 40 premiers numéros au cours de l'année passée, et si tout n'était pas à jeter (quelques développements de personnages à long terme, quelques épisodes inspirés, des crossovers souvent mauvais avec le Darkness mais tellement cultes, le dessin de Turner qui aura su donner une certaine âme à la série) le chemin était toutefois tumultueux, et je ne le recommanderai à nul autre qu'un fan Top Cow.


Toutefois, l'arrivée de Jenkins change absolument tout, et ce scénariste de génie, sait propulser la série dans une autre dimension, comme il en sera capable peu après sur Darkness.


40-41


Un diptyque qui prend aux tripes. Un pyromane fanatique, un camion d'explosifs ravageant un quartier entier, le pouvoir des dieux, les murmures de la Witchblade. Jenkins ramène une vision horrifique, teinté d'une aura mystique. Loin d'être superficielle, son histoire séduit surtout par l'atmosphère malsaine qu'elle dégage, par la fascination du meurtrier pour ses brasiers enflammés, par les images de démons et de corps calcinés qui empiètent sur les planches classiques. La pleine page introductive de l'épisode 41 impressionne tout en faisant froid dans le dos. Le personnage de Blake apparaît comme seul point de repère fixe dans l'horreur déployée. Et la descente en enfer commence à peine pour notre bien aimée Sara.


42-43


Un tueur en série de la pire espèce est en ville. Meurtres impossibles, messages personnels adressés à Sara, excitation de la Witchblade tandis que les voix se font plus insidieuses, avides de violence et de sang. La plongée dans l'épouvante par Jenkins continue et certains passages virent dans l'horreur, que ce soit le moment carrément flippant avec l'ancien flic camé ou les cauchemars terminant l'épisode 43. Witchblade se teinte d'un côté Medium avant l'heure sous la plume du trè


44 - 53


Marre de faire des critiques useless. Lisez le run de Jenkins, même si les 2-3 derniers épisodes sont moins bons ça reste un run immanquable.


54-57


Le retour de Whol. On reprend quelques tous petits éléments de Jenkins et surtout on ramène toutes les pistes laissées en cours de route par la série (et il y en avait... surtout que Whol récupère même celles de Darkness avec un Sonnatine dont on se demandait ce qu'il faisait). Le génie de Jenkins est parti, son héritage réduit au minimum, mais l'arc était bon alors ne boudons pas notre plaisir.


58-61


Crossover Top Cow assez conséquent lançant la série Evo. Sans toutes les pièces du puzzle je n'ai guère compris.


Pour la suite du retour de Whol (avec tout de même Manapul au dessin) ça oscille entre le mauvais et le moyen/sympa mais c'est surtout beaucoup de bof/médiocre. Je continue les critiques dans les volumes reliés Delcourt (dont le tome 1 coïncide avec la conclusion du run de Whol).


Éventuellement je reviendrai écrire une fois les épisodes de cette collection achevés.

WeaponX
6
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Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Voyage à travers le 9ème art (2017) et Une année en bulles et en dessin (2019)

Créée

le 26 nov. 2018

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WeaponX

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