Critique numéro par numéro


J'ai lu X-Men Gold #1-4, puis je suis arrêté de suivre la série et je n'ai repris qu'avec le #16.



X-Men Gold #1 [Avril 2017]



Et c'est parti pour le renouveau des X-Men qui se veut vraiment comme un retour aux fondamentaux (c'est même le titre de l'arc "back to the basics") de l'époque Chris Claremont. Plus de nuage de terrigène empoisonnée, plus d'espèce en voie de disparition, plus de conflits entre mutants et un line-up composés de grands noms de l'équipe (Kitty Pryde, Storm, Colossus, Nightcrawler, Old Man Logan et Rachel Grey). Les costumes évoquent pour la plupart ceux originaux des personnages, et tout est vraiment fait pour rappeler aux lecteurs le bon vieux temps, avec pas mal de clins d’œils à des histoires passées et même la classique petite partie de baseball derrière l'école. Le dessin d'Ardian Syaf renvoie, lui, évidemment au trait de Jim Lee, histoire de renforcer le côté madeleine de Proust.


Et si sur certaines pages (les premières notamment), il livre des dessins plutôt réussis, le dessinateur montre quand même vite ses limites sur les pages suivantes, qui ne sont pas toujours formidables, avec moins de détails, moins de décors et plus de maladresses. Dommage.


Globalement le numéro se lit bien. Ils repositionne les X-Men comme une équipe de super-héros (un peu à la manière de ce qu'avait fait Whedon, lui-aussi, au début de son run), et montre déjà un équilibre intéressant entre scènes d'action et scènes de vie quotidienne. On voit les changements qui ont eu lieu pour les mutants, leur rapports aux humains et le scénariste lance également quelques problématiques pour la suite de la série.


C'est pas un début tonitruant et c'est dommage qu'on n'en sache pas plus sur la menace annoncée en fin de numéro pour être vraiment accrochés. Là ça intrigue, mais c'est pas non plus la folie. Donc au final on a un premier numéro honnête, où l'on retrouve les X-Men de manière assez nostalgique avec tout de même suffisamment de différences pour ne pas avoir l'impression de relire une vieille histoire, mais difficile d'être directement totalement convaincu. Il sera impératif pour le second numéro de lancer une intrigue maligne et ambitieuse pour vraiment monter au lecteur si on est parti pour un grand run ou au contraire une série d'histoires moyennasses. [7]



X-Men Gold #2 [Avril 2017]



A l'époque de la lecture du numéro, je n'ai écrit que ce maigre avis à propos du numéro : "Pwolala. Les bastons les moins entraînantes de tout les temps." [5]



X-Men Gold #3 [Mai 2017]



Alors ok, y a l'ambiance X-Men, mais c'est vraiment nul. Les dessins d'Ardian Syaf manquent vraiment de détails. On a l'impression qu'il n'a pas envie de dessiner les personnages secondaires. Et son sens de la mise en scène est pas fou. Et puis ces scènes d'action... [5]



X-Men Gold #4 [Mai 2017]



La bonne nouvelle, c'est l'arrivée de R.B. Silva, avec son style proche de celui de Immonen. C'est pas aussi beau, mais globalement, ça fait le boulot, et c'est plus convaincant que ce qu'avait pu faire Syaf. Notamment avec un meilleur travail de cadrages, d'expressions et d'attitudes.


L'intrigue qui commence se laisse lire, mais pour l'instant on a pas l'impression de lire un nouveau classique des X-Men, mais plutôt une énième aventure sans intérêt. Ca manque de réelles surprises, de développements de personnages dans des directions inédites. Là on a nos héros qui font face à une variante d'un adversaire qu'on a déjà vu mille fois, ça ne m'intéresse pas.
Et le numéro manque de vrais moments de caractérisation de qualité. [6]



X-Men Gold #16 [Novembre 2017]



Nouvel arc pour les X-Men, donc je viens vite fait voir si la série est devenue correcte. Et ça reste plutôt moyen. L'écriture est assez décompressée et le numéro a du mal à avoir de vrais temps forts. On reste un peu indifférent à tout ce qui se passe. Les dessins sont efficaces mais pas fous, surtout qu'ils sont assez inégaux, peut-être à cause d'un encrage pas toujours soigné. Ce qui m'a le plus déçu, c'est qu'on ne voit pour l'instant pas les nouveaux costumes de l'équipe, ni la Zone Négative promise par le nom de l'arc. [5]



X-Men Gold #17 [Décembre 2017]



L'aventure dans la zone négative commence réellement, avec enfin les uniformes et l'action qui se passe enfin bel et bien là bas (mais honnêtement, j'avais une image plus psychédélique de la Zone Negative que ce qui est montré là).


Guggenheim profite des membres kidnappés et de ceux alités pour changer un peu le line-up en ramenant Armor et Ink dans l'équipe. Ink étant une création du scénariste de son run de Young X-Men que à peu près personne d'autre que lui semble vouloir utiliser, il faut dire qu'il à l'air assez insipide. Et le problème du numéro, c'est que ces nouveaux membres dans l'équipe ne sont absolument pas introduits, ils sont ramenés à l'arrache et faut se démerder avec ça. J'espère qu'ils ont été présentés une fois auparavant dans la série, parce que sinon, c'est vraiment du boulot mal foutu.


Par contre ce qui est pas mal, c'est d'avoir mis ce petit dilemme entre le fait de seulement récupérer les membres de l'équipe kidnappés ou faire ingérence dans une guerre civile qui les dépasse et dont ils ne saisissent pas les enjeux. C'est un twist intéressant sur toutes ces histoires où les héros règlent des conflits qui ne les concernent pas en premier lieu. [6]



X-Men Gold #18 [Décembre 2017]



Bien entendu, le numéro n'est pas du tout focalisé sur Nightcrawler, contrairement à ce que pourrait faire croire la couverture, et le cliffhanger du précédent numéro est rapidement désamorcé. Ça continue d'utiliser les problématiques posées au numéro précédent ce qui maintient l'intérêt de l'arc même si on est pas non plus devant quelque chose d'incroyable. Mais on a vraiment l'impression de lire une aventure des X-Men et c'est une sensation loin d'être désagréable. [5]



X-Men Gold #19 [Janvier 2018]



C'est toujours assez moisi. Il faut bien le dire. Mais les dessins biens classiques de Diego Bernard ne sont pas désagréables. Au moins il est constant et livre des pages lisibles avec des personnages biens détaillés. Mais c'est dommage que les éditeurs n'arrivent pas à être suffisamment organisés en amont pour n'avoir qu'un seul dessinateur par arc. Et c'est dommage aussi qu'ils ne demandent pas à Guggenheim d'être plus ambitieux dans ces récits, parce que là on est très très loin de la qualité de la Dark Phoenix Saga... On a pas vraiment l'impression de lire le titre principal X-Men. [5]



X-Men Annual #1 [Janvier]



Kitty, Nightcrawler et Rachel Grey retrouvent leurs compères d'Excalibur, Captain Britain et Meggan dans ce numéro en forme d'hommage à la série. C'est l'occasion d'apprendre que nos deux anglais ont eu un enfant, un peu particulier par ailleurs, et ces retrouvailles sont bien entendus propices à une aventure loufoque.


Nulle doute que ça fera plaisir aux fans d'Excalibur de retrouver tous ces personnages, et on sent bien tout l'amour qu'ont les deux scénaristes pour l'ambiance particulière de cette série qu'ils essayent de retranscrire un peu dans leur histoire. En outre, on appréciera le fait que les références faites à d'anciens récits soient toujours bien expliquées et quelqu'un comme moi qui n'ai pas tout lu des X-Men et rien lu d'Excalibur, je ne me suis jamais senti perdu, c'est agréable.


Mais ça reste une petite histoire en un numéro assez anecdotique et franchement assez peu qualitative si on a pas d'attache envers les personnages, et les dessins d'Alitha Martinez sont assez inégaux. Y a un bon travail sur les tenues civil des personnages, mais à part ça c'est souvent plutôt craignos.


A noter qu'on a aussi une histoire courte tournant autour d'une fillette voulant rencontrer Storm (on a pas déjà eu ça dans un numéro d'Extraordinary X-Men ?) qui est plutôt agréable, mais pareil, on reste dans de l'anecdotique.


Donc franchement, un annual pas fanfaron. Le retour d'Excalibur pouvait être alléchant sur le papier mais à la place on a une histoire moyenne qui ne lance rien sur le long terme et donne peu d'espoir d'un réel revival de l'équipe, dommage. [5]



X-Men Gold #20 [Janvier]



Un numéro qui relève un peu le niveau général de la série. On sent que Guggenheim a essayé de faire des efforts pour nous pondre un bon numéro de survie desespérée en milieu hostile.


Malheureusement, tout est résolu un peu trop facilement pour qu'on soit vraiment dans l'ambiance. Et il faut accrocher à l'auto-persuasion martelée sans cesse d'Old Man Logan. Les dessins sont honnêtes, mais manquent un peu de finesse ce qui est bien dommage pour la splash finale qui marque pourtant un moment important de l'histoire des X-Men. Pour une case destinée à être ressortie à tout va dans les encyclopédies et autres articles, il aurait été plus judicieux de ramener un dessinateur de talent. Mais visiblement, les plannings serrés de X-Men Gold empêchent un peu les grands artistes de se pointer.


Donc un numéro plutôt potable au final, pour un arc qui aura été franchement chiant globalement et très peu marquant. [6]



X-Men Gold #21 [Février]



La bonne surprise de ce numéro, c'est qu'il est plutôt beau. C'est toujours Diego Bernard aux dessins, avec son trait classique et efficace et quelques cases un peu en dessous de temps, mais son dessin apparaît beaucoup plus joli dans ce numéro que dans le précédent. Ceci est sûrement dû au coloriste Arif Prianto qui prend le relais de Frank Martin et qui a une colorisation beaucoup plus poussé, lorgnant d'avantage sur la peinture numérique, avec plus d'effets de reflets, de contre-lumière... Et ça fait vraiment passer la partie graphique au niveau supérieur, ça a beaucoup plus de tenue. Ce n'est pas encore une colorisation d'un niveau Matt Wilson, ça manque un peu de jeu sur les ambiances, mais c'est quand même un rendu très classe qui sauve la série de sa misère visuelle habituelle.


Côté scénario, après l'aventure (nulle) dans la Zone Negative, voilà le retour de la Confrérie des Mauvais Mutants qui avait débutée au début du run de Guggenheim, qui préparent leur revanche et que le scénariste continue de développer, leur donnant ainsi un peu d'humanité. Pendant ce temps, ça bouge un peu chez nos héros, avec Old Man Logan qui quitte l'équipe pour aller vivre ses aventures en solo. Le genre de justification des aventures multiples de certains personnages qu'on trouvait beaucoup au siècle dernier et que les scénaristes ne prennent plus trop le temps de faire aujourd'hui. Mais ce départ est peut-être également un moyen de commencer l'évacuation du vieux Logan pour faire revenir en grande pompe le Wolverine classique. Et on a aussi le statut-quo de Rachel Grey qui continue d'évoluer, avec le personnage qui récupère, entre-autres, un nouveau costume.


Bon comme d'hab', c'est vraiment de la qualité assez moyenne. Y a strictement aucune scène vraiment remarquable ou intéressante dans ce numéro, et la nouvelle confrontation face à la Confrérie ne motive pas vraiment, malgré les twists qu'essaye d'y apporter Guggenheim. On a du mal à prendre ces vilains vraiment au sérieux. Et le problème c'est que les intrigues personnelles en parallèle sont trop faiblardes. Mais c'est jamais non plus d'une médiocrité insupportable. La partie graphique est franchement correcte, ça se lite vite, c'est compréhensible et y a des personnages qu'on aime bien et qui ne sont pas trop massacrés, et du coup ça arrive à être mieux que certaines autres aventures minables des X-Men. Mais bon, je ne serais franchement pas contre un retour d'histoires de qualité dans la série. [5]



X-Men Gold #22 [Février]



Guggenheim avait visiblement pas mal de twists dans sa manche, et on se demande pourquoi il n'a pas sorti ceux là en cliff du numéro précédent, parce qu'ils donnent une toute autre perspective à cette histoire. Mais visiblement c'était mieux de sortir un cliffhanger de base tout pourri.


A part ça, les dessins de Diego Bernard encrés par JP Mayer ont quand même un côté très post-90's. Ça a le mérite d'être plutôt constant tout au long du numéro, même si ce n'est jamais très beau et on ne sera franchement pas ébloui par les décors. Arif Prianto et Java Tartaglia à la colo font de leur mieux pour essayer de sauver les meubles et tirer le tout vers le haut, même si Tartaglia sur la deuxième moitié du numéro est quand même moins fort que Prianto et à tendance à utiliser des teintes un peu trop ternes et sombres. [6]



X-Men Gold #23 [Mars]



Comme d'habitude, X-Men Gold continue de ne pas être une série incroyable, voire franchement moyenne même si elle n'est jamais mauvaise au point de m'enlever toute envie de lire la suite. Je reste toujours curieux de voir quelle intrigue un peu nullos va nous sortir Guggenheim et ce qu'il va faire de nos amis les X-Men.


Y a quand même des bonnes choses à retenir de ce numéro, comme l'ambiance récit de prison qui est franchement sympa, ou le retour d'un ennemi créé au début d'ANAD Marvel qui m'a fait toujours plaisir puisque d'habitude les nouveaux ennemis ont plutôt tendance à rester dans les limbes. J'ai également apprécié l'équipe de secours qui se forme avec Iceman et Rogue, même si le fait que ce soit ce gros naze de Ink qui remette en cause la notion de B-Team est particulièrement craignos (vivement qu'il disparaisse à nouveau avec la fin du run de Guggenheim). Le passage avec l'espèce de déité à la con n'est pas fou non plus.


Côté dessins, on récupère Thony Silas, donc ce n'est pas forcément la fête, à part si vous aimez les personnages avec de très très longues jambes. Heureusement, Prianto est toujours à la colo et permet de rendre le numéro pas trop moche.[5]



X-Men Gold #24 [Mars]



Le numéro était, de manière plutôt improbable puisqu'on parle quand même de X-Men Gold, plutôt pas mal à lire. Déjà, la cover est très sympa. Ensuite, j'aime bien l'emploi qui est fait de vilains de seconde zone ou créé récemment, ça les fait survivre un peu. J'ai également apprécié que Rogue soit plutôt bien utilisée. Et le cliff sur Storm est archi-classique mais toujours efficace.


A côté de ça, Magik est par contre complètement sous-utilisée, et Ink est toujours insupportable. Quant aux dessins de Thony Silas, ils ont le mérite d'être dynamique et un peu cartoony, mais les jambes des personnages font toujours 3 kilomètres. A la colo, Arif Prianto et Marcio Menyz s'avèrent extrêmement efficaces. [7]



X-Men Gold #25 [Avril]



C'était pas trop mal. Et il y a des français qui crient "courir" pour s'enfuir, ce qui a le mérite d'être à la fois rigolo et agaçant. Par contre, comment ça se fait que face au vilain géant au cœur de Paris, il n'y ait ni les Avengers qui se ramènent, ni les héros français ou européens ? Il n'y a que Captain Britain et Meggan qui, par le plus grand des hasards, se baladaient à Paris à ce moment là (ce qui est très idiot). Storm a le droit son moment badass, mais cette sortie de prison des X-Men est quand même gérée d'une manière totalement débile.


Aux dessins, Paulo Siqueira et José Luis nous offrent des dessins réalistes hyper classiques et assez mainstream mais qui sont plutôt efficaces et s'avèrent de plutôt bonne tenue. Prianto, Tartaglia et Fernandez s'en sortent aussi plutôt pas mal à la colo. C'est pas flamboyant mais quand on sait les colo de merde que l'on peut parfois avoir dans les comics de super-héros, on est quand même content d'avoir quelque chose avec un minimum d'ambiances lumineuses et qui sait rester lisible en toute circonstances. [6]



X-Men Gold #26 [Avril]



Après l'incroyable arc sans trop d'intérêt qui vient de se terminer, nous voilà parti sur l'arc qui va préparer le mariage de Colossus et Kitty Pryde. La très bonne nouvelle c'est qu'on a du coup le droit à une page de flash-back dessinée par l'incroyale David Marquez et colorisé par le brillant Matthew Wilson. Ainsi, la série aura au moins été sublime pendant une page, ce qui est déjà mieux que rien.


Toutefois sur le reste du numéro, Michele Bandini fait quand même un excellent boulot, franchement au-dessus de ce qu'on a pu avoir ces 6 derniers mois, et toujours colorisé efficacement par notre bon Arif Prianto.


Côté scénario, l'histoire n'est franchement pas folle et très vite oubliable. On a des sous-intrigues avec Mesmero et l'autre sentinelle toute nulle qui se profilent, en parallèle des préparatifs du mariage, avec des pistes de développements des personnages à base de Storm qui récupère son marteau asgardien et ce que le scénariste construit autour de Rachel depuis quelques temps. Et on notera également un Nightcrawler qui m'a semblé étrangement débauché pour un mec qui a été prêtre à une époque. [6]



X-Men Gold #27 [Mai]



Bon j'ai très vite effacé cet épisode de ma mémoire, mais je ne crois pas qu'il était dingue. La seule qualité de ce numéro est sans doute la page de flashback par le duo Marquez/Wilson.


Parce qu'à part ça, l'intrigue avec la sentinelle et Lydia Nance n'est pas franchement très accrocheuse, les dessins de Geraldo Borges sont assez nuls et Arif Prianto nous sert sa pire prestation depuis bien longtemps. [4]



X-Men: The Wedding Special [Mai]



Alors attention, ce numéro n'est pas le numéro où à lieu le mariage de Kitty et Colossus, c'est juste un numéro qui montre l'enterrement de vie de jeune fille et de jeune garçon de nos deux tourtereaux, à travers 3 histoires.


La première à l'avantage d'être écrite par le légendaire Chris Claremont, avec son compagnon de la série Nightcrawler, Todd Nauck, aux dessins, et Rachelle Rosenberg à la colo. Cette partie est sans doute un peu trop niaise et un peu trop bavarde, mais ça fait plaisir de revoir Claremont sur le personnage qu'il a crée, et revenir sur la continuité du personnage permet également de tout bien remettre en contexte pour mieux comprendre où en est le personnage aujourd'hui. Je trouve qu'en rebondissant sur certains points de continuité, dont un assez obscur mais très pertinent ici, Claremont donne une certaine densité à Kitty. C'est agréable de temps en temps de voir des récits où les aventures passées sont prises en compte.


La deuxième histoire a une équipe créative qui fait un peu moins rêver, puisque c'est Guggenheim qui écrit, Greg Land qui dessine, Jay Leisten qui encre et Jason Keith qui colorise. En outre, elle rebondit sur des évènements de X-Men Gold #7 et sur le crossover Dr. Strange: Damnation, ce qui peut rendre l'histoire un peu plus difficile à aborder. En tout cas le récit n'a pas grand intérêt, à part pour se marrer devant les tronches toujours débiles, un peu beauf et ridicules que dessine Land aux personnages.


Et enfin, pour terminer ce numéro, on a une histoire scénarisée par Kelly Thompson, dessinée par Marika Cresta et colorisée par Federico Blee. Donc là on remonte d'un cran niveau qualité d'écriture, qualité de dialogue et qualité de caractérisation des personnages. C'est bien entendue pas l'histoire du siècle, mais c'est plutôt plaisant, avec une référence bienvenue à la mini Rogue & Gambit, des petites blagues et des dessins plutôt charmants de la part de Cresta. [6]



X-Men Gold #28 [Mai]



C'est le retour de Michele Bandini aux dessins de ce numéro, ce qui permet d'avoir une partie graphique vraiment mieux que le précédent numéro et globalement mieux que la majorité de la série. Ce numéro est vraiment plutôt joli, surtout les expressions faciales que Bandini réussi particulièrement biens. Et on a toujours le petit flash-back par Marquez et colorisé par Wilson qui fait plaisir.


Bon le soucis c'est que côté scénario on poursuit cette intrigue avec la sentinelle et Lydia Nance qui n'est pas folle, même si ça part dans l'espace et rappelle par conséquent l'une des premières intrigues de Claremont sur la série... Donc ça se laisse lire mais c'est pas vraiment intéressant ni mémorable. On a hâte que ça se termine et que l'on passe au mariage en fait. [5]



X-Men Gold #29 [Juin]



On continue le ping pong de dessinateur et pour ce dernier numéro de l'arc c'est Borges le nullos qui prend le relais. Guggenheim essaye de sauver sa fin de arc en mettant pas mal de pression sur nos héros avec une grosse menace se déclenchant au bout d'un compte à rebours et une chance ne jouant pas vraiment en la faveur de nos héros, en tout cas dans un premier temps. Mais comme tout le reste de l'arc, c'est franchement pas top.


Et je pensais que Sasquatch avait des pouvoirs un peu similaires à Hulk, notamment en terme de niveau de puissance, mais dans ce numéro il est downgradé à fond les ballons et se fait bien ridiculiser. [5]



X-Men Gold #30 [Juin]



Pour commencer, il faut bien dire que ce numéro est super beau et super bien colorisé, avec en outre quelques pages qui frappent vraiment. Et je trouve ça très osé de faire un numéro de mariage avec une telle tonalité, une telle atmosphère et avec un twist assez innatendu qui marche très bien.


En fait, le flash-back de début de numéro prends complètement à revers en ne posant pas du tout la bonne atmosphère et c'est là le point fort de ce numéro qui arrrive ensuite à rebondir de manière très intéressante jusqu'à une splash-plage absoluement sublime et qui est incroyablement percutante émotionnellement.


Marquez et Wilson permettent vraiment aux moments les plus émotionnels du numéro de fonctionner à fond. J'ai aucune idée de comment la série va pouvoir rebondir après ça, mais ce numéro là est sûrement le climax de la série et il est très réussi et assez marquant, notamment parce qu'on est quand même un peu sur le cul devant les deux grosses surprises du numéro quand on fini la lecture. [8]



X-Men Gold #31 [Juillet]



C'est l'après mariage qui commence. La bonne nouvelle, c'est l'arrivée de Pere Perez aux dessins, lui qui avait fait une prestation tout à fait honorable sur Rogue & Gambit. Dans ce numéro, y a des moments de caractérisation plutôt soignés et le twist de fin est plutôt pas mal. C'est également toujours sympa de revoir la réalité de Days of Future Past, même si ça accentue encore le côté turbo nostalgique et peu inovant du run de Guggenheim.


Mais tout le run de l'auteur tournait quand même beaucoup autour du mariage jusqu'à présent, donc je me demande un peu ce qu'il lui reste à raconter et si ça a vraiment de l'intérêt. Je risque de continuer à suivre la série au cas où elle aurait des conséquences pour la prochaine série hebdomadaire Uncanny X-Men, mais bon j'ai peur que la série devienne encore plus du remplissage bouche-trou avec des intrigues sans intérêt et peu intéressantes qu'elle ne l'était par le passé. [6]

arnonaud
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le 2 févr. 2018

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