Ma vie avec Clint
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L’éditeur Huginn & Muninn poursuit, à l’intention des nombreux fans du groupe anglais, les aventures d’Eddie the Head
Adapté d’un jeu vidéo, le scénario associe d’anciens succès du Maiden à une mythologie hasardeuse : le démon nommé La Bête n’aspire qu’à la routine et à la stérilité, tandis que Eddie incarne l’individualité et la créativité. Or, le premier aspire à dominer le monde. Précisons que le mort-vivant Eddie est la mascotte du groupe.
L’histoire n’est qu’un prétexte à une succession de bastons dans un Londres en flammes. Dans le premier tome, l'âme immortelle d'Eddie avait été brisée et dispersée entre différents démons. Eddie avait recouvré son bien et brisé l’âme du méchant. Dans ce second volume, les débris de cette dernière infestent Londres. Un nouveau méchant tente de les rassembler. Aidé d’un alchimiste suprême et d’une maîtresse femme, Eddie va tenter de l’en empêcher en affrontant une ribambelle de bandes de démons, qui rappelle celle des Guerriers de la Nuit de Walter Hill.
Le résultat ne brille pas par son originalité, mais admettons que les combats sont bien rendus. Le trait de West Kevin est énergique, les grimaces sont inventives et les coups bas pleuvent comme à Gravelotte. L’Apocalypse est bien rendue, même si ses démons se ressemblent tous un peu. C’est logique, car ne vous ai-je point dit que La Bête est méchante et manque de créativité ? L’éditeur annonce un tome 3.
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le 28 mai 2022
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