Quatre Doigts - L'Homme de papier par Broyor

Manara s’essaye au western dans cet album en couleurs à l’histoire (!?) aussi lâche -mais pas lascive- que relativement absurde : ses personnages sont en effet tous aussi peu crédibles les uns que les autres, voire carrément sortis d’un saloon rempli de whisky...

On peut sourire parfois devant cet humour décidément bizarre, devant le vieux soldat anglais qui se croit encore au temps de Napoléon, devant la squaw qui n’a pas de culotte et devant d’autres bizarreries plus ou moins dénuées du moindre bon sens ou de la moindre justification ; on peut également s’en lasser plus vite qu’on ne le croit !

Par ailleurs, la fin abrupte et très expédiée laisse une impression d’inachevé, ce qui n’arrange rien et c'est peu de le dire… Heureusement, le dessin pour sa part reste bien agréable malgré des couleurs plutôt ratées quand même.