Il est des films qui n'arrivent pas à se débarrasser de la nullité ambiante dans laquelle son réalisateur l'a embarqué, et bien c'est largement le cas avec 10 000. Alors certes, pas la peine de revenir sur le fameux débat 'véracité historique' puisqu'il s'agit d'une pure fiction mais une fiction dont les enjeux dramatiques sont quand même incroyablement superficiels et Roland Emmerich prouve que même une fiction préhistorique peut réserver son lot d'incohérences et de clichés (les gentils qui se brossent les dents trois fois par jour mais qui se lavent les cheveux qu'une fois tous les huit ans!! des méchants barbus et en turban!! ils comprennent la notion de lâcheté et emploient le bon terme mais utilisent le terme "pluie blanche" pour la neige!! n'importe nawak). Au rythme végétatif s’ajoute des effets spéciaux vraiment moches et une mise en scène pitoyable, le tout porté par des comédiens inexistants (Steven Strait, minable, et Camilla Belle qu’on a autant envie de choper qu’un cancer du colon et dont la prestation est nettement inférieure à celle de la célèbre pub face à George Clooney). 10 000 : nettement plus drôle que L’Age de Glace!!