Ce documentaire aura au moins pour mérite de montrer l'absurdité de cette mesure qui date de 2013. En effet, le patient n'a pas son mot à dire, tout ce qu'il pourra dire sera retenu contre lui, et les questions des juges sont complètement désinvoltes et ne mènent à rien, vu que tout est joué avant la séance, la plupart du temps.
J'ai moi-même été confronté à une telle séance, même si j'ai eu le malheur de dire que je n'avais pas besoin de traitement, ce qui a aggravé mon cas. Heureusement, je n'ai pas eu besoin de ces tocards de juges-qui-servent-à-rien (comme l'avoue sans plus aucune inhibition une juge qui tout de suite après lancera l'excuse du mot d'esprit) pour sortir un mois et demi après ma garde à vue (avec torture mentale : le coup du gobelet et du mince filet d'eau, putain d'enflures de flics), même si les étapes qui m'ont conduit à la liberté n'étaient pas gagnées d'avance. (convaincre les médecins, qui devront à la leur tour convaincre le préfet)
Surtout quand on sait que la procédure se renouvelle tous les 6 mois en général, ce qui laisse largement le temps de sortir. Bref, cette loi est absurde, met une pression supplémentaire sur les épaules du patient, qui n'a d'autre choix que de ricaner en voyant sur le petit papier l'inscription "juge des libertés et de la détention", telle un slogan du roman 1984.