Le geste à tendance à dissoudre la terreur caverneuse d'une guerre de position.
Mais cette caméra qui ne s'arrête pas a le mérite de faire affronter par la fulgurance l'impossible échelle de cette mise à mort d'une jeunesse.
C'est ainsi plus par le portrait pictural que par le récit individuel que chacun passe sous nos yeux. C'est comme courir dans les galeries du Louvre où l'on comprend que chaque oeuvre va irrémédiablement finir au feu en bout de chaine.

Lalaitou
8
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le 23 janv. 2020

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