Stanley Kubrick signe un film de science-fiction contemplatif et assez obscur, parfois abstrait, sur l’origine et le devenir de l’humanité.
Il multiplie les plans très longs où il fait valser ses vaisseaux au rythme de certains morceaux classiques. Avec ses enjeux dévoilés après 45 minutes de métrage, le rôle de l’intrigue est minime pour laisser plus de place au symbolisme.
L’aspect contemplatif du film est renforcé par l’ambiance sonore très soignée : l’absence de sons dans l’espace, si ce n’est la respiration et le sifflement des bouteilles d’oxygène, est non seulement réaliste mais rend oppressantes les scènes à l’extérieur du vaisseau.