- La Terre est sur le point de l'explosion et l'Apocalypse est là. L'humanité n'a plus que quelque jours à vivre. Une famille va prendre tout les risques pour pouvoir rejoindre l'embarcation qui les permettra de survivre.
Roland Emmerich est un homme avec un talent assez improbable et totalement inégal. Tous ses films ont le même point commun : ils sont un peu pas top et visent un public avec le moins de neurones possible.
Mais si Independence Day ou Le Jour d'Après avaient des FX et des scènes de destruction assez belles pour l'époque, 2012 lui, est d'une faiblesse visuelle assez affligeante.
Beaucoup disent que les scènes de dévastation sont jolies et impressionnantes, je ne suis pas d'accord du tout. Elles font toutes très maquettes mal filmées, que n'importe quel gamin a pu faire avec des jouets dans son bain.
En plus de ça, on va avoir tout les clichés que le genre peut contenir. La famille qui survit à une faille de la taille du Niagara, pendant qu'un tsunami arrive de l'autre côté. La dite famille qui évidemment est au bord de l'explosion, avec les parents (divorcés je crois) ne pouvant plus se supporter, un fils reniant son paternel et une fille qui n'aime rien.
N'oublions pas l'antagoniste (enfin si on peut appeler ça un antagoniste), le méchant russkov, avide d'argent qui préfère voir la population s’éteindre plutôt que de prêter une barque.
Et évidemment, les 18 connards qui restent vont permettre de repeupler toute la Terre et de tout reconstruire (enfin seulement en Afrique).
C'est long, c'est très long, c'est interminable. Le calvaire s'éternise pendant 2h40 bon dieu !
2h40 pour un film qui aurait tenu en moitié moins de temps.
Si vous le pouvez, évitez le.