Un film vraiment étonnant dans sa construction. Parce que oui voir Karin Viard parlé de sexe pendant 20 minutes à Isabelle Carré de façon très crue c'est peu commun. Elle excelle dans une performance comique inattendue. Mais bon il faut ensuite réussir à former une histoire; histoire au combien rocambolesque avec cette disparition du corps
de la mère d'Isabelle Carré.
Le film est surprenant, tendre, marrant. Au fond l’impotence n'est pas vraiment qui a volé le cadavre, mais comment évolue les personnages dans ce décor. Isabelle Carré est vraiment super en femme assez coincé, André Dussollier alterne par contre le mauvais au début du film, avant de se ressaisir vers le milieu et la fin
lorsque l'on apprend qu'il est peut être l'auteur connu Le Cléziot, pour finir par apprendre qu'il est juste nécrophile
Mais le problème est que le film avance avec une espèce de mysticisme qui n'est pas assez assumé, et il y a des situations qui ne sont pas assez exploités
comme Isabelle Carré et l'enfant de Viard attiré.
A noter justement, un plan magnifique, qui ne sera pas assez exploité par la suite,où Carré est assise seule à une table à manger dehors,(avec pleins d’assiette au tour d'elle et où la caméra se rapproche de plus en plus d'elle et où elle imagine que
le fils de Viard aurait violé le cadavre de sa mère, car il aime les femmes matures.
Cette scène surprend par sa beauté et son suspens et son enjeux. A noter le petit rôle du policier par Laurent Poitrenaux excellent.