S-hell

Vraiment pas bien. La première moitié du film est sordide sans être intéressante.

Quelques nouveautés ont été ajoutées à 28 jours plus tard. D’abord, les zombies mangent et vivent de façon prolongée ; nos héros vivent donc dans un village en autarcie, ce n’est donc plus une histoire de survie, c’est plutôt la vie quotidienne au Moyen-âge en temps de guerre. Les arcs nous le rappelle efficacement : c’est l’arme la plus facile à fabriquer dans ces conditions difficiles, mais c’est aussi le symbole de l’identité martiale anglaise — beaucoup d’images au début du film évoquent Azincourt. Ensuite, il y a ces alphas ; on leur a donné d’énormes bites, parce que pourquoi pas — ce film est tristement bourrin, par moment.

La scène d’intro est bêtement cruelle et graveleuse, en plus de ne servir à rien.

La réalisation me déplaît, avec ces plans débullés et ces kill-cams comme si on jouait à Skyrim. Mais même en dehors des scènes de baston, il y a des raccords sauvages et d’autres cicatrices bizarres.

J’ai aimé la partie chez le médecin — c’est grâce à elle si le film échappe au 3/10. Même si on y croit pas trop (il est étonnement sociable pour un pauvre hère qui vit seul depuis 13 ans), sa bienveillance est une bouffée d’air frais. Cet immense monument aux morts en impose, et ce rituel qui transforme les corps en crânes indiscernables va bien avec l’horreur souvent froide de ce monde.

Note pondérée : 5,9.