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28 jours plus tard : un chef-d’œuvre qui ouvre deux voies pour la suite

28 jours plus tard reste, plus de vingt ans après sa sortie, une œuvre majeure du cinéma post-apocalyptique. Danny Boyle y a révolutionné le genre en mêlant horreur, réalisme et une tension presque documentaire. Le film, tourné caméra à l’épaule dans un Londres désert, a marqué les esprits par son ambiance oppressante, ses images iconiques (comme Jim marchant seul dans une ville vidée de ses habitants) et une bande-son angoissante qui renforce l’immersion. Cillian Murphy, dans le rôle principal, incarne à la perfection la fragilité et la détermination d’un survivant confronté à un monde en ruine.

Un film qui a redéfini les codes Les critiques ont unanimement salué son originalité : pas de zombies classiques, mais des infectés enragés, symboles d’une colère et d’une déshumanisation qui résonnent encore aujourd’hui. Le choix du numérique, les décors réels et l’improvisation des acteurs ont donné au film une authenticité rare, presque palpable. 28 jours plus tard n’est pas seulement un film d’horreur, c’est une expérience sensorielle et émotionnelle qui continue de captiver.

Après le générique : un choix à faire

Pour ceux qui découvrent 28 jours plus tard et souhaitent poursuivre l’aventure, une question se pose : quelle suite regarder ? Car 28 semaines plus tard (2007) et 28 ans plus tard (2025) ne forment pas une continuité directe. Elles explorent des univers distincts, avec des tons et des enjeux radicalement différents.

28 semaines plus tard : plus spectaculaire, plus sombre, avec des scènes d’action marquantes (comme l’hélicoptère ou la tour en flammes). Un film qui assume un ton plus hollywoodien, mais qui a su trouver son public.

28 ans plus tard : une vraie suite, mais qui ignore délibérément les événements du deuxième volet. Elle se concentre sur un nouveau chapitre, 28 ans après l’épidémie, avec des enjeux différents : un monde où la rage a muté, où une nouvelle génération doit survivre. Le film conserve l’esprit du premier opus, avec une dimension initiatique qui ajoute une profondeur émotionnelle.

28 ans plus tard, la suite qui fait sens

Si vous avez aimé 28 jours plus tard pour son réalisme, son humanisme et son immersion, 28 ans plus tard est le choix le plus logique. Ce n’est pas une réinterprétation, mais bien une suite directe, qui reprend les thèmes chers au premier film tout en les adaptant à une nouvelle époque. Elle offre une cohérence narrative et émotionnelle qui en fait la suite idéale pour les fans de l’univers original.

En résumé, 28 jours plus tard est un must-see, un film qui a marqué son époque et qui continue d’influencer le genre. Une fois le générique passé, vous aurez un choix à faire : explorer le chaos de 28 semaines plus tard ou plonger dans l’aventure initiatique de 28 ans plus tard. Pour ma part, cette dernière est la suite qui honore le mieux l’esprit du premier film, tout en ouvrant de nouvelles perspectives.


Irw20
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le 24 nov. 2025

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