Le réal est un petit malin...
Pour faire peser la réussite du 1, si réussite il y a, le montage imbrique des références à Léonidas. Ca permet aussi de liaisonner les deux films, tentant par la même de justifier ce second volet.
Léonidas le barbu est "remplacé" par Thémistocle le mal rasé, bien moins charismatique malgré les tentatives à reproduire les prestations scéniques de son homologue.
On aura beau dire, il faut toujours positiver. Ainsi, le film ne fait pas que perdre, il gagne aussi sur pas mal de tableaux :
Il gagne en ridicule avec des séquences sans queue ni tête abusivement absurdes qu'on pourrait qualifier de "spartiates", aussi des personnages que l'on attend pas là où ils sont, parce qu'ils n'ont rien à faire là où ils sont.
Il gagne en superficialité grâce à des rôles sans relief et des dialogues...sans relief non plus.
Il gagne en exagération avec toujours les ralentis pendant les batailles sauf que cette fois ils n'y a plus de logique ni de mesure qualitative.
Il gagne en fluidité avec des marées de sang, des litres et des litres (...et des litres) qui éclaboussent la caméra dès le plus petit bobo.
Il gagne en nullité avec tout particulièrement une scène de baise pas seulement minable, mais aussi convenue et prévisible.
Le spectateur est venu chercher du sang ? Il sera servi. Pour le reste, tout ce qui pouvait rapporter quelques points au premier exercice s'est subitement envolé.
Le concept et répétitif à mort et s'éssoufle rapidement.
Merci pour cette Sparte de temps...
=> http://www.senscritique.com/film/300/critique/17550494