Des panneaux dans ta gueule

Vraiment désolé, le film a cartonné de partout mais non définitivement non, je ne l'aime pas. Film qui parle a la fois du deuil et de la rédemption, qui vaut surtout pour son joli casting. Pour le reste l'écriture pèse des tonnes, les personnages sont caricaturaux au possible. Chaque élément vient appuyer le mélodrame, comme les panneaux qui se trouvent juste en face de la maison de la maman, la fille brûlé juste en dessous des panneaux, cette improbable dispute ou la mère en réponse aux provocations de sa fille lui souhaite d'être violée... juste avant qu'elle le soit vraiment. Chaque scène est assez improbable en fait, chaque comportement est excessivement développé. Le changement radical qui s'opère chez le flic Dixon ne tient pas la route. Comment peut-il devenir un personnage positif uniquement en lisant la lettre de son mentor alors qu'on nous le présente comme un bourrin raciste, violent, alcoolique... Le mec qui se pointe pour intimider Frances et qui balance sans pression dans un bar qu'il a brûlé et violé une meuf... le gars pourrait se balader avec une pancarte c'est moi le coupable ça serait pareil. Les séquences avec "Tyrion" n'apportent qu'un peu plus de misérabilisme à cette bande de tocard incapable de communiquer sans péter des gueules, chose qui parait assez légale dans leur bled vu qu'ils ne sont pas vraiment punis pour ça. Comme Dixon qui défenestre un gars mais qui est juste viré ???? je pourrai continuer longtemps tant chaque situation et personnage n'ont aucun sens. Mais je vais juste me contenter de conclure avec la conclusion, à quelle moment Frances a-t-elle fait son deuil pour ne plus vouloir aller péter la gueule au présumé assassin de sa fille, et son nouveau pote, il a calmé ses démons à quel moment, quand il défenestrait un type ? Mon dieu faudrait envoyer au goulag le scénariste ! Ce film n'a aucun sens !!!

Cordialement.