Le spectateur est à l’image de ses deux héroïnes, il se demande comment il va sortir de ce bourbier. Le bourbier en question, c’est un sous (sous) genre du cinéma horrifique, le shark movie. Comme si ce dernier ne s’était jamais remis de sa genèse, Les Dents de la mer. Il y a bien eu le coup d’éclat Open Water en 2004, qui misait tout sur le hors-champ (pas de requin, pas de plaies visibles) et la nostalgie profonde, celle d’en couple qui vit ses derniers instants. Alors, soit, 47 meters down n’est pas aussi honteux que le récent Instinct de survie, parce qu’il prend le parti de la vision sous-marine permanente et du huis-clos en cage, clin d’oeil très appuyé au film de Spielberg.
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