On pourra dire que ce film m'inspirait : à l'occasion d'un concours lancé par la Twentieth Century Fox, le distributeur français, via le réseau UGC Illimité, proposait une sélection de 4 affiches à destination de la France. Charge aux participants de choisir leur affiche, et d'argumenter leur choix. Ce que je fis dans un mail assez long, qui me valut de remporter ledit concours, et d'être invité à la projection du film lors du Festival de Deauville de 2009, avec l'équipe du film.

Inspiré parce que, quelques jours avant la projection Deauvilloise, j'étais également invité par le réseau UGC cette fois-ci à assister à l'avant-première du film, en présence de l'équipe du film. Et même si le réalisateur Marc Webb (vous aussi, ce nom vous dit quelque chose ? vous êtes sûr de connaître, mais vous ne savez pas trop d'où ? c'est irritant hein... et pourtant c'est son premier long métrage !) et le scénariste Scott Neustadter ne sont pas loquaces au sujet de leur film ("I hope you'll enjoy the movie, bye"), c'est toujours plaisant de pouvoir discuter avec eux pendant les 47 secondes que dure la sortie de la salle de projection.

500 jours ensemble, en anglais 500 days of Summer, est un film sur une histoire d'amour peu conventionnelle. Dans son entreprise de cartes de voeux, Tom Hansen rencontre Summer Finn. C'est un peu la love story à l'américaine, tout semble aller pour le mieux, Tom est terriblement amoureux et puis... tout s'effondre : Summer le quitte.

Déprimé, c'est sa petite soeur et ses deux meilleurs amis qui tenteront de l'aider à comprendre ce qui n'allait pas avec Summer. L'occasion pour le réalisateur de nous ballader dans 500 jours d'une relation, ne respectant aucun tempo, sinon celui des souvenirs que Tom évoque pour comprendre l'échec de sa relation, qu'il est d'ailleurs bien décidé à relancer.

Le film est assez drôle mais assez destabilisant. D'abord, pas aussi formidable que la bande-annonce le laisse à penser. On y retrouve des petits passages à la Amélie Poulain, des clins d'oeil très drôles et des passages beaucoup plus mélancoliques (ahh, ce passage avec Carla Bruni !). Peu habitué à l'absence d'une happy ending, je suis sorti du film profondément pessimiste sur l'amour et sa faisabilité. Un film imparfait qui est quand même agréable à voir, même deux fois de suite, et que vous risquez d'apprécier. Sauf si vous êtes en période existentielle sur votre capacité à vivre en couple...
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le 25 sept. 2010

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Brice B

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