Un huis-clos de 8 femmes

Ce film tourné à la manière d’une pièce de théâtre ressemble à une partie de Cluedo. On est pris dans l’intrigue on recherche les indices qui accuseraient la coupable, la coupable ?
Oui ici seul des femmes sont soupçonnées les 8 qui entouraient la victime. Dans cette enquête pas de policier elles la mènent elles même.

Tout au long du film on découvre les secrets les plus sombres ou les plus anecdotiques qui régnais dans cette famille.

Dès les premières images on a l’impression de voir un conte de fée. L’image de la biche dans la neige. Les couleurs sont vives et chaque personnages a la sienne qui va avec son rôle ainsi Fanny Ardent à le rouge, Ludivine Saigner le vert, Catherine Deneuve le bleu, Emmanuelle Béart le noir,….

Les décors sont théâtraux on change très peu de pièces on en voit deux ou trois pas plus.

Une chanson pour chaque femme qui nous en apprend un peu sur elle. Des chorégraphies étudiées. Cela rajoute un côté un peu fantastique une ambiance gai.

Ce film qui n’est ni une comédie, ni une enquête, ni un drame, est au finale un mélange particulier de genre.

Dans ce huis-clos les 8 femmes d’Ozon s’affronte sans honte de vacheries en vacheries elles forment pourtant une masse unie et tissent des relations d’amours et d’affections étranges.

Au long du film les personnages avec leurs personnalités caricaturales évoluent sous nos yeux et semble moins engranger dans leur rôle. Elle s’emble affranchie plus libre mais le finale tragique du film les rattrapes et les laissent enchaînées à leurs culpabilité.
Une mention spéciale à toute ces actrices de caractères, qui colle parfaitement à leurs personnages.