What a cure !

Commençons par le début en notant que ce film m'a directement fait penser à Shutter Island, mais on se rend vite compte que le genre est assez différent avec beaucoup moins de cohérences. Le cadre est magnifique, la Suisse forcément pour une retraire du trop plein quotidien des New-Yorkais. Mais il semblerait y avoir un énorme décalage temporelle entre la Suisse et les Etats-Unis, quelles infirmières s'habillent encore de la sorte si ce n'est dans des institues horrifique que nous avons l'habitude de voir dans ce genre de film ? Des tonnes d'éléments sont mis en avant pour nous faire réaliser l'étrangeté de l'endroit, seulement Lockart à du mal à s'en rendre compte :

Le film est bon pour la plus grande partie malgré des lenteurs. Il y a du suspense, de l'horreur et un peu d'épouvante mystérieuse. On sait qu'il se trame quelque chose, mais on ne sait pas quoi. A peine a-t-on le temps de s'imaginer quelque chose que la fin arrive :

Evidemment. Mais ça ne marche pas, pourquoi ? Bonne question, le protagoniste doit avoir un mental d'acier. Pas convainquant. Tout comme la fin qui pour moi a tout gâché. Ridicule, impossible et bourré d'incohérences. Malgré ça, les acteurs sont très convainquants, Dane Dehann comme toujours est talentueux, et quel bonheur de retrouver Jason Isaacs dans un rôle qui nous donne encore une fois, froid dans le dos.
Pouvons-nous seulement parler du sourire de Lockart pour la toute dernière scène ? Je n'ai pas très bien saisi ce que cela impliquait ? Du bonheur ? Laissons faire parler nos imaginations ...