Lorsque je cite la filmo de Spielberg, un des films dont je peine à me souvenir est bien celui-ci.
Et pour cause, après son re-visionnage hier soir, je pense avoir fortement pris des muscles au niveau des paupières à cause de cette facheuse tendance qu'elles avaient à se baisser irrémédiablement tout au long du film.
Relecture non dissimulé du conte Pinocchio, A.I relate l'éternel hymne de la tolérence et de la différence bordée par une immense couverture de cajoline et de calinours.Le tout est portée à bout de bras par haley joel osment, enfant robot aux yeux de cocker que l'innocence larmoyante nous donne envie de lui mettre des baffes.
Sans en faire un film martyr, on peut considérer que tout se tient dans A.I, le scénario est très bon, la direction artistique est sublime et les effets spéciaux sont encore dans le coup.
Malheuresement, l'aspect cul-cul de ce conte dramatique dessert l'ensemble,offrant une première partie balbutiante et pompeuse et une 3ème partie trop longue, casse gueule et maladroite.