Avant de commencer ma critique, un peu de contextualisations. Notre histoire commence avec un certain Stanley Kubrick, réalisateur de la plupart des meilleurs films de tous les temps dont leurs qualités intradiégétiques n’est clairement plus a prouvé. Il fût ami avec un autre réalisateur : Steven Speilberg, autant se dire que l’homme savait s’entourer.
Kubrick, après la réalisation de son dernier film, Eyes Wide Shut, il décida de s’attaquer à un conte de fées, sachant qu’il avait réalisé des films d’une froideur rarement égalée, pour lui, il en était incapable. Après une longue bataille verbale entre Spielberg et lui, il décida de s’attaquer au projet, manque de bol, il mourut entre temps, ce fût au rôle de Spielberg, il décida de reprendre le travail inachevé de son ami en y mettant de sa pâte habituelle, tout en respectant les idées de son défunt collègue et ce qui donna donc ce film hybride qu’es : A.I.
L’histoire commence dans une fabrique de robots ou le directeur décide de créer un robot capable d’aimer, ce qui est dommage, c’est que toutes les questions que ça peut soulever ne sont quasiment pas abordées et ne reste qu’à la surface, ce qui est dommage. Une famille achète le robot afin « de remplacer leur fils malade ».... Je suppose que la phrase parle d’elle même....
Le fils agit, malgré le jeu d’acteur un peu trop robotique a mon goût d’Haley Joël Olsem, est très ressemblant a un petit garçon... Dommage que ça ne soit pas au goût du fils qui vient tout juste de sortir de sa maladie et une rivalité va s’installer entre eux.
Le film est bourré de défauts jusqu’à la moelle et de scènes dotées d’un certain mauvais goût ou d’un goût de guimauve bien trop prononcé, le jeu d’acteur de la plupart des acteurs n’est pas tip-top, Robin Willams, dans un rôle qui représente parfaitement le genre de rôle que je déteste chez cet acteur et le vrai fils de la famille n’est jamais remis en questions.... Pourtant, j’aime ce film.
Ça reste tout de même un joli conte très émouvant par moment, les effets spéciaux sont très cool et l’imagerie du film est très impressionnante par moment. J’aime bien aussi quelques personnages, comme l’ours ou bien Jude Law, qui est trop bien de toute manière, car c’est Jude Law, c’est comme JK Simmons ou Tom Hanks, ce sont des acteurs qu’ils ne peuvent pas être foncièrement nul et David est un perso plutôt attachant, je pense que j’aime ce film autant que je ne l’aime pas et je trouve ça fort d’avoir voulu réussir le rêve d’un homme qui n’a jamais pu atteindre (entre nous sois dits, j’aurais préféré qu’il réalise entièrement ce film que Eyes Wide Shut). Le film est plein de bonnes attentions et est bien tourné avec des plans qui font très échos a des plans qu’on peut retrouvés dans la filmographie de Kubrick, pour vous faire une idée, ce film, c’est un film qui est arrivé a l’arrivée lors d’une course de saut de haies ou il aurait raté la plupart des haies, mais il serait arrivée de manière épique et aurait mis tout ça bonne volonté, ce qui fait que son parcours était imparfait, mais il ce qu’il a réussi encourage une certaine sympathie pour ce film.