A Most Violent Year, le rêve Américain mis à l'épreuve.
A Most Violent Year, troisième film attendu d'un JC Chandor désormais observé avec attention, confirme tout le bien qu'on pense du bonhomme. Si le scénario peut parfois poser problème, notamment lors d'un final réussi symboliquement mais à la limite du deus ex machina, on tombe de suite sous le charme de l'ambiance qui règne dans ce film. Pas vraiment polar, pas vraiment drame non plus, mais véritable mise à l'épreuve de la notion de rêve Américain, dans un New York de 1981, l'année la plus meurtrière pour Big Apple. Certains le trouveront "pas assez noir", au risque d'oublier qu'il ne s'agit pas d'une simple fiction basse du front. A Most Violent Year raconte beaucoup de choses, et prend la peine de peindre des personnages justes, et non des archétypes débiles pour faciliter une montée de violence. Ajoutons une interprétation convaincante, et on obtient une belle réussite.
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