Cet horrible film est la parfaite synthèse de l’inverstion des valeurs. Deux heures durant lesquels on nous explique que Hollywood ça n’est pas des vieux producteurs blancs violeurs et pédophiles ( Woody Allen, Wesinstein, Roman polansly...) Deux heures durant lesquel on nous explique que Hollywood n’est pas une machine à fric déshumanisante. Dans ce film le producteur Rez, allias Rafi Gavron, n’est pas un porc libidineux prêt à tout pour exploiter de la chair fraîche (#metoo).
Non dans le monde merveilleux de « À stars is born » le producteur est un jeune beau gosse plein de bonnes volontés, cassant un peu l’âme artistique de ses protégés... Mais pour la bonne cause bien sur ! La cause en l’occurrence défendue est celle de la gloire et la cébrité.
Moral de l’histoire ? Les producteurs sont beaux, intéligents jeunes et élégants. Ils rendent riche et célébrés les artistes sans contrepartie. Les véritables dénicheurs de talents comme Bradley Cooper, eux, nuisent à la carrière des artistes et doivent mourir pour laisser leur place. On sacrifie sur l’hôtel de la gloire, l’homme virile et authentique. C’est le cycle naturel de la vie. Une étoile meurt (Bradley Cooper) pour laisser place à une nouvelle étoile ( Lady Gaga) ahhhh c’est beau la nature ....
On passera sur le fait que ce film fait l’apologie intégrale du bon vieux « American Deram ». Les pauvres serveuses peuvent continuer à tapiner encore quelques années sans sourciller, un jour peut être seront elles les nouvelles Lady Gaga. Ne dit on pas l’espoir fait vivre ?