A fond, de par son concept (une voiture lancée à pleine vitesse et qui ne peut pas ralentir) rappelle forcément Speed de Jan de Bont. L'humour, quand on a José Garcia, c'est un peu normal, remplace le machiavélisme de Dennis Hopper. On est un peu dans la continuité pour Nicolas Benamou qui s'était fortement inspiré pour Babysitter 1 et 2 de Very Bad Trip. Manque d'imagination typique du cinéma français diront les plus râleurs et amateurs de généralités. Ou hommage à de bons films américains diront les plus optimistes. Ne voyons pas le mal partout.
Car, oui, A fond est énergique et cette énergie est communicative. Le cœur du film, c'est la vitesse. Et grâce au savoir-faire du fils Julienne, franchement, les cascades n'ont rien à envier à ce que font les américains. Je le dis comme je le pense.
Quant aux dissensions familiales éclatant dans la voiture, bof. Elles font plus office de remplissage qu'autre chose. L'hystérie de José Garcia, la maladresse de Dussollier et la prestation de Jérôme Commandeur en vendeur de voitures dépassé par les événements sont bien plus drôles. Je l'ai toujours dit. On est jamais aussi bien que chez soi.