Un film d aventure sans autre prétention que de divertir

Deux ans après le premier Indiana Jones et quelques mois avant la sortie de l’opus suivant, ce film s’inscrit dans la mouvance des films d’aventure des 80’s. Dans l’imposante production américaine du genre surfant sur la vague à cash ; celui-là se démarque largement d’une belle médiocrité ambiante (Allan Quatermain et consort…). Logique car il est le point de départ de la carrière d’un grand réalisateur US de films populaire à spectacle : Robert Zemeckis. Spielberg avait eu le nez creux en misant sur cette jeune pousse qui après ce film réalisera sa magnifique trilogie fantastique : « Retour vers le futur ». Dès la première scène, ce film nous surprend ; même si en tant que cinéphile averti, les références au cinéma français (cocorico) antérieur à ce film viennent rapidement en tête et plus particulièrement De Broca avec « L’homme de Rio » (1964) et « Le magnifique » (1973). Un peu de chauvinisme de nuit pas ; surtout que ces deux films sont de très grande qualité. Du « Magnifique » ; on retrouve ici ce qui fait le sel de ce film et tranche avec Indy : une femme auteur vivant dans un monde romancé confrontée à vivre des histoires qu’elle aurait pu imaginer. Parfait le récit initiatique. Mieux encore, Zemeckis fait évoluer à merveille ce personnage jouée par une Kathleen Turner très inspirée. Plus que des talents de metteur en scène, Zemeckis révèle ici des talents de directeur d’acteur ; même si la relation avec son actrice furent houleuse. Alliant suspense et comédie ; ce film est une forme de screw ball comédie super enlevée fonctionnant toujours avec un jeune public pas blasé. Le scénario très classique devient anecdotique devant un film de dimanche soir ou un film familial et inter générationnel. Régressif parfois, jouant sur les clichés souvent ; on se marre souvent. Un divertissement de très bonne tenue à partager lors des longs après-midi ou soirées d’hiver en famille.

TimHagine
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le 22 avr. 2019

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Tim Hagine

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