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Hot wheels.
En 1999, David Lynch inventait le road-movie en tracteur avec son superbe "Une histoire vraie". Cinq ans plus tard, le duo Gustave de Kervern / Benoît Delépine, transfuge du Groland, va encore plus...
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le 12 avr. 2013
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Ongles, ferry et karaoké…
Des cadrages ultra-soignés, du noir et blanc granuleux sans être dégueulasse, un rythme lent, de l’importance donnée au hors-champ, pas de dialogues inutiles — les deux personnages principaux sont parmi les moins bavards —, quelques scènes aussi belles qu’absurdes — ongles, ferry et karaoké… — et de l’humour noir : il y a dès "Aaltra" tout ce que j’aime dans les films de Delépine et Kervern, sans ce qui viendra gâcher — voire pourrir — leurs œuvres ultérieures.
L’intrigue ? Pris malgré eux dans un road-movie en fauteuil, deux gros cons apprennent vaguement à devenir moins cons. Et il y a du chemin à faire. Il faut, pour prendre conscience de la qualité d’"Aaltra", fournir un petit effort, consistant à imaginer, par exemple, comment un Spielberg aurait traité le sujet, ou comment François Cluzet et Omar Sy l’auraient interprété.
L’intrigue ? Pris malgré eux dans un road-movie en fauteuil, deux gros cons apprennent vaguement à devenir moins cons. Et il y a du chemin à faire. Il faut, pour prendre conscience de la qualité d’"Aaltra", fournir un petit effort, consistant à imaginer, par exemple, comment un Spielberg aurait traité le sujet, ou comment François Cluzet et Omar Sy l’auraient interprété.
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le 30 déc. 2014
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