Il semble qu'une nouvelle race de films soit en train de voir le jour. On pourrait la définir comme une rencontre de la culture générale et de la culture populaire. Rien que les titres font frémir. Avant "Pride and prejudice and zombies" est né "Abraham Lincoln Vampire Hunter", produit par Tim Burton (si, si). On se retrouve embarqué en pleine guerre de Sécession où Abraham Lincoln, d'abord jeune jouvenceau, ensuite Président des Etats-Unis d'Amérique aguerri, se révèle être un tueur de vampire fort athlétique et possédant une hache qui, quand on sait s'en servir, fait aussi office de fusil. C'est à prendre ou à laisser.
Très étonnamment, c'est regardable. On se surprend à se détendre devant cette "chose" parfaitement improbable, mais qui s'assume. Les effets numériques sont parfois très laids (on retiendra tout particulièrement celle d'un combat sur une horde de chevaux galopants), mais les combats chorégraphiés d'Abraham et de sa hache-fusil sont plutôt plaisants.