Ad astra où l’espace comme thérapie

James gray aime les odyssées, après s’être perdu dans la forêt amazonienne, il se lance ici dans l’aventure spatiale comme un voyage introspectif pour le personnage au centre de son histoire. Nous suivons Roy McBride astronaute de la NASA, campé par un Brad Pitt, qui excelle une nouvelle fois cette année. En plaçant son récit dans un futur proche, avec des avancées technologiques plausibles et réalistes, Gray installe un cadre qui nous est familier sur notre bonne vieille terre. Cette bonne vieille planète bleue en proie à de multiples incidents à grande échelle mettant la population en danger. Face à ce risque, la Nasa ayant identifié la source du problème, charge en la personne de Roy de le résoudre. Roy doit donc se rendre sur mars afin d’envoyer un message à son père, parti des décennies plus tôt sur Neptune dans le but d’assouvir sa soif de découvertes. Comme dans son précédent métrage, Gray interroge sur les liens père-fils , la solitude, et cette obsession de la découverte.

Dans la même veine que « Mission to mars » dans son rapport à la solitude et dans la manière de traiter le voyage dans l’espace. Au fil de son expédition, Roy soigne son handicap, il n’est jamais clairement établi dans l’histoire qu’il est atteint d’autisme, des éléments disséminés dans le film laissent à le penser. Son voyage va l’aider à se resserrer sur l’essentiel.

La Finalité de ce récit fait fortement penser à « Gravity » dans le sens où l’on observe une libération symbolisée par un retour au source, un retour à la maison, sur terre.

Ritoncrit
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le 7 nov. 2019

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